Page 138 - Des ailes pour le Brésil
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Je pense que c'est François-René de Chateaubriand qui avait fait
un descriptif élogieux du travailleur du Brésil sous le soleil.
Nous avons beaucoup de respect pour eux, mais nous ne nous
sentions jamais complètement confiants à leur égard. Il est vrai aussi
que dans la brousse, il est compliqué de trouver une main-d’œuvre
compétente, alors nous étions résignés.
L’agriculteur et jardinier parisien.
La chaleur dans notre région peut avoisiner facilement vers midi
plus de quarante degrés.
L’agriculture sous ces fortes températures à besoin d’une énorme
quantité d’eau, l’arrosage est donc indispensable.
Les alizées océaniques qui balayent notre région sont des vents
réguliers, venant de l'équateur, qui soufflent longuement - plus au
moins pendant les différentes saisons. Ils peuvent fréquemment
atteindre la vitesse de 20 kilomètres à heure.
Aussi, apportent-ils de la douceur à l’air et une impression de bien-
être.
La saison des pluies est généralement concentrée pendant les mois
de janvier à juin.
De petites pluies agréables au mois d’octobre « la pluie de la noix de
cajou » et novembre « la pluie des mangues » viennent apporter des
effets bienfaisants à la végétation.
Nous habitions à trois kilomètres de la plage de Caponga.
Ces mouvements d’air venant de la mer étaient accompagnés
embruns néfastes dont le sel brûlait les feuilles, ce qui n’est pas
favorable à la croissance des plantes.
L’eau cristalline et pure de la piscine était provenue d’un puits de 44
mètres de profondeur et de quatre autres puits d’appoint d’environ
7 mètres de profondeur - l’ensemble irriguait les plantations de la
propriété.
À la tombée de la nuit, nous remplissions la piscine pendant trois
ou quatre heures.
Vers trois heures de l’après-midi, nous commencions à arroser
avec un système d’irrigation les plantes du jardin, celles du verger, et
des plantations de cocotiers et de cajous.