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L’histoire de la Seconde Guerre mondiale illustre ce chapitre de
LA MAIN CACHEE manière passionnante, à condition de garder à l’esprit que si nous
pensons déceler la présence de la hachga’ha dans certains
événements historiques, le bon sens et l’humilité nous obligent à
considérer nos remarques comme de simples hypothèses.
L’on peut par exemple constater que Lag BaOmer 5700
coïncidait avec le 26 mai 1940, date que les historiens
considéreraient plus tard comme le début du « Miracle de
Dunkerque ». Ce jour-là en effet, le premier groupe de soldats
Alliés fut miraculeusement sauvé et put poursuivre le combat.
Comme nous l’avons vu, le mois du din (iyar) semble mettre à
l’épreuve notre émouna. C’est une période où nous assistons à de
terribles coups du destin et où l’adage « tsaddik vera lo » (« les
épreuves frappent les Justes ») semble prendre tout son sens. Mais
cette étape est peut-être nécessaire lorsque nous nous rapprochons
du Matan Torah et de la conscience intime que Hachem dirige le
monde sans laisser place au hasard.
C’est alors que Lag BaOmer surgit comme une oasis dans le
désert du din. Le message de Lag BaOmer est pour ainsi dire
transmis à travers les événements eux-mêmes. Le 26 mai 1940, une
oasis de délivrance est apparue dans un désert de mort. Un rayon
de soleil éclatant a percé à travers les ténèbres du nazisme, rayon
qui finirait par vaincre l’obscurité en l’inondant de lumière.
Notes
1 L’expression « Ligne Maginot » est utilisée comme métaphore pour
désigner quelque chose sur lequel on compte et auquel on fait confiance,
en dépit de son inefficacité.
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« Le 7 décembre 1941 :
une date qui restera marquée par l’infamie. »
Franklin D. Roosevelt
Nous sommes le 7 décembre 1941, une semaine avant ‘Hanouka.
Les armées d’Hitler ne se trouvent plus qu’à 30 km du Kremlin, et
les soldats allemands parlent en plaisantant de prendre l’autobus
pour rendre une petite visite à Staline.
Si Staline ne porte pas spécialement les Juifs en son cœur, il
joue néanmoins un rôle essentiel dans le destin du monde en
général et de la communauté juive en particulier. En effet, si la
capitale soviétique tombe, l’Allemagne n’aura plus besoin de mener
une guerre sur deux fronts. Et si les armées allemandes peuvent
déployer toutes leurs forces sur un seul front, les conséquences
risquent d’être effroyables.
Nous sommes le 7 décembre 1941, et l’aube est en train de
poindre. À quelques milliers de kilomètres à l’est, quelque part au
milieu de l’Océan Pacifique, six porte-avions japonais ont été
positionnés. Sur leur pont et dans leur soute, 350 avions de combat
sophistiqués reçoivent le signal : ALLEZ-Y ! Leur cible : Pearl
Harbor, la base américaine.
À 7h40, heure d’Hawaï, la United States Pacifique Fleet est
prise de court. En réalité, l’effet de surprise est tel, que même avant
le lâcher ses premières bombes, le chef d’escadrille Mitsuo Fuchida
transmet par message radio aux porte-avions japonais : « Tora !
Tora ! Tora ! (Tigre ! Tigre ! Tigre ! – le nom de code désignant la Le jour d’infamie
victoire). En effet, en moins de trois heures, ses pilotes vont
éradiquer l’essentiel de la flotte américaine. Ce jour fut réellement
marqué par l’infamie.
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