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Lorsqu’un homme est convaincu du but qu’il s’est fixé, il en
l’incertitude règne lorsque la présence de Hachem est
résulte représentent une véritable bénédiction. À l’inverse,
a clarté d’une situation et la tranquillité d’esprit qui en
à l’incertitude
Se confronter
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Lorsque le Rav Nota Tzehnworth rencontrait une personne au ce la bonne chose à faire ? Hachem approuvera-t-Il sa décision ? doit-il accepter ce travail ? Comment va-t-il gérer ce problème ? Est- confusion et le découragement. Ses interrogations se multiplient : un homme privé d’objectifs précis a tôt fait de sombrer dan
visage morose, il n’essayait pas de la dérider. Il disait souvent : « Si
Celui qui s’inquiète de l’avenir n’éprouvera jamais aucune
l’homme avait conscience de l’incroyable faveur dont il a bénéficié
satisfaction. Lorsque l’avenir deviendra le présent, cet
par le simple fait d’être venu au monde, il regretterait chaque
homme s’inquiétera d’un avenir plus lointain encore.
instant de son existence qu’il a gaspillé en tristesse. »
(Madrégat HaAdam)
« Un Juif sait que tout ce qui lui arrive est pour le mieux. Mes
enfants sont ceux qui me conviennent parfaitement ; ma maison

est celle qui me correspond en tous points ; ma vie est emplie
de bontés et tout est pour le bien. Voilà pourquoi je suis satisfait
Qu’il s’agisse des anxieux, des planificateurs maladifs, ou
de mon existence. Lorsqu’un homme est heureux, il peut tout
des peureux, tous passent davantage de temps à s’inquiéter
accomplir. Lorsqu’il est triste, il ne peut rien réaliser.»
des éventuels problèmes à venir qu’à se concentrer sur leur
(‘Haïm ChéYech BaHém) situation présente. Ils tentent de dompter leur anxiété en étant

« pragmatiques » ou en « planifiant l’avenir ». Bien évidemment,
personne ne conteste l’utilité de planifier, mais faire de l’avenir son
lieu de résidence relève de la névrose. Ces personnes hantées par
toutes sortes de peurs ont tellement pris l’habitude de s’inquiéter,
qu’elles sont incapables de profiter de la sérénité de l’instant.

Matière à réflexion

Le terme hébreu désignant l’inquiétude – daaga - est
formé des cinq premières lettres de l’alphabet, à l’exception
de la lettre bét. Le bét représente le bita’hon (la confiance). Un
homme rongé par la daaga manque de bita’hon en Hachem.

SIM'HA 157
132 Soyez l’artisan de votre bonheur Matière à réflexion Le Rav Yé’hezkel de Kozhmir apporte un commentaire Le Rav Sim’ha Kissel de Kelm réveillait ses jeunes enfants le Lorsque vous vous attendez à ce qu’un événement soit agréable, situations, d’aleph à taf. enseigner que nous devons nous réjouir dans toutes les l

SIM'HA 129

Exercice

(Méorot HaGuedolim)

(Sim’hou Tsadikim, p. 12)