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SIM'HA    305
                                                                          312   Une joie qui en vaut la peine
                                                        (Even Israël, p. 85)
 un dévouement absolu à Hachem.
                                                                                                                                                                     Areh avait appris du Rabbi de Loubavitch.
 Sages nous enseignent que sa repentance était motivée par
                                                                                                                                                                     dans la petite synagogue pour écouter avidement ce que Rav
                                                                        journée ; toujours se montrer généreux avec son argent. "
 de joie d’avoir mérité d’effectuer une techouva sincère. Nos
                                                                                                                                                                     supplémentaire, pendant qu’une foule de ‘hassidim s’entassait
                                                                        avoir pardonné à toute personne nous ayant offensés durant la
 leDavid » (un chant pour David). Le Roi David était débordant
                                                                                                                                                                     Rav Chmouel. L’on préparait à cette occasion du panness
                                                                        dépens de l’humiliation d’un autre Juif ; ne jamais aller dormir sans
 Le psaume du repentir commence avec les mots « Mizmor
                                                                                                                                                                     après la visite annuelle de Rav Aréh chez le Rabbi de Loubavitch,
                                                                        longévité à trois principes : "Ne jamais obtenir d’honneur aux
                                                                                                                                                                     hebdomadaire connaissait un véritable pic de fréquentation
                                                                        Sage du Talmud, Rav Ne’hounya ben HaKana, qui attribuait sa
 Matière à réflexion
                                                                                                                                                                   Ces cours attiraient toujours un très large public, mais le rituel
                                                                        que durant toute sa vie, il avait soigneusement suivi la voie du
                                                                        lui ai demandé pourquoi il méritait un tel éclat. Il me répondit
                                                                                                                                                                     et mystique des Maîtres de la ‘Hassidout.
                                                                        lumière tellement intense que je pouvais à peine le regarder. Je
                                                                                                                                                                     Aréh enseignait à son auditoire attentif la pensée philosophique
                                                                        de  Rav  Its’hak  de  Drohovitch.  Il  émanait  de  son  visage  une
 de la joie pendant Soukot (‘Hidouché Harim).
                                                                                                                                                                     de sucre. Lorsque tout le monde avait bu et s’était réchauffé, Rav
                                                                        répliqua Rav Zoucha. J’ai eu un jour le privilège d’avoir la vision
 à Roch Hachana et à Yom Kippour que nous méritons de ressentir
                                                                                                                                                                     boisson chaude préparée à base d’eau bouillante, de vodka et
                                                                      «  Je  vais  vous  expliquer  pourquoi  je  ne  suis  pas  d’accord,
 avec notre être profond. C’est grâce à la sincérité de notre repentir
                                                                                                                                                                     installait à l’intention de ses élèves un samovar de « panness », une
 motivée par la peur de la punition, nous a véritablement réconciliés
                                                                                                                                                                     les  Motsaé  Chabbat  dans  la  petite  synagogue  de  Dokshitz.  Il
                                                                        de se donner ainsi en spectacle, même à l’occasion d’un mariage.
 Ce sentiment de bien-être prouve que notre techouva, loin d’être
                                                                                                                                                                     Rav Aréh, avait l’habitude de donner un cours de ‘Hassidout tous
                                                                        sa famille lui fit remarquer qu’il était inconvenant et indigne de lui
 d’avoir renouvelé la solidité de notre lien avec Hachem.
                                                                                                                                                                   Rav Aharon de Dokshitz, connu sous le surnom affectueux de
                                                                        danser avec effusion devant les mariés. Lorsqu’il rentra chez lui,
 qu’après les jours de repentir, nous nous réjouissons
                                                                        aperçut un cortège nuptial. Il se précipita aussitôt dans la rue pour
                                                                                                                                          ----------
 ourquoi Soukot est-elle une fête joyeuse  ? C’est parce
                                                                      Rav  Zoucha  regarda  un  jour  par  la  fenêtre  de  sa  maison  et
 P
                                                                                                                        (Baal Chem Tov)
                                                                                                                                                                     avait reçues. Tous trouvèrent ainsi satisfaction.
 Le repentir mène à la joie
                                                                                                                                                                     et le prince se réjouit ouvertement des bonnes nouvelles qu’il
                                               (OuLeYoatsé Chalom Sim’ha, p. 65)
                                                                                                                                                                     lui un grand festin. Les paysans se délectèrent des mets raffinés,
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                                                                                                                                                                     il désirait les quitter. Astucieusement, il les convia à partager avec
                                                                        pas le cas, qui sait ce qu’il adviendra de vous ! »
                                                                                                                                                                     réalisa que les paysans se vexeraient s’il leur montrait à quel point
                                                                        Hachem vous aidera en toutes circonstances ; mais si tel n’est
                                                                                                                                                                   Fou de bonheur, le prince voulut laisser éclater sa joie, mais il
                                                                        avertis solennellement que si vous êtes toujours heureux,
                                                                                                                                                                     au palais.
                                                                     Rav Moché de Kobrin enseigna à ses disciples : « Je vous
                                                                                                                                                                     s’apprêtait à envoyer un contingent de soldats pour le ramener
                                                                 Source d’inspiration
                                                                                                                                                                     cette missive, le roi lui affirmait qu’il ne l’avait pas oublié et qu’il
                                                                                                                                                                     sur le point de désespérer, il reçut une lettre de son père. Dans
                                                                                                                                                                   Un prince fut exilé au milieu de rustres paysans. Alors qu’il était
                 Pendant  que  je  m’imprégnais  des  paroles  de  Rav  Its’hak,  il                         Certains jours, il devait rembourser deux cent mille dollars, aussi
               précisa un dernier point : tout ce qu’il avait obtenu grâce à ces                           bien à des banques qu’à des particuliers. Au lieu de s’inquiéter
 Source d’inspiration  trois règles de vie, pouvait également être acquis par la joie !                    d’un  éventuel  imprévu,  Rav  Myski  restait  confiant  et  souriant.
               Voilà pourquoi je me suis précipité dehors à la vue du cortège                              Systématiquement, quelqu’un venait le voir à la synagogue après
 C’est une grande  mitsva pour l’homme d’être toujours                                                     Cha’harit, ou bien lui téléphonait pour lui proposer spontanément
            nuptial, conclut Rav Zoucha. Je voulais prendre part à la joie de la
 heureux et de chasser de son esprit la tristesse et le                                                    de lui déposer une grande somme d’argent.
            mitsva. »
 désespoir.  En  raison  des  difficultés  qu’il  rencontre,  l’être
                                                                                                             « Si je commence la journée en étant content, avait-il l’habitude
 humain est prédisposé au désarroi et oppressé par la   (Sipouré ‘Hassidim, Parachat Chemini)
                                                                                                           de dire, je sais que je mériterai l’aide du Ciel. » Il devait certes
 souffrance. Il lui faut donc déployer toute son énergie pour                                                                                                                    10
                                                                                                           fournir de nombreux efforts, et des dizaines de coups de
 ressentir constamment de la sim’ha. Il doit se remonter le
                                                                                                           téléphone étaient parfois nécessaires pour rassembler toute la
 moral par tous les moyens dont il dispose, même par des
                                                                                                           somme, mais à la fin, il y parvenait toujours.
 divertissements futiles si c’est nécessaire.
 (Rabbi Na’hman de Breslev)
 Prenez le temps de vous relaxer et de vous
 adonner à vos loisirs favoris, quitte à renoncer
 à des opportunités ou à des invitations qui
 empiètent sur vos moments de détente. Il peut
 Exercice  superflues, afin de préserver cette denrée rare
 être  judicieux de  délaisser  certaines  activités
 et chère qu’est le temps.
 Quels sont les domaines et les activités
 chronophages auxquels vous vous consacrez
 au détriment de votre bien-être ?
 296   Prenez le temps de profiter de l’existence                SIM'HA    313                           320   Le pouvoir de la joie
 #74233_efi-ab - 74233_pnim_efi-ab | 10 - A | 18-06-07 | 10:57:07 | SR:-- | Yellow 74233_efi-ab - 74233_pnim_efi-ab | 10 - A | 18-06-07 | 10:57:07 | SR:-- | Magenta 74233_efi-ab - 74233_pnim_efi-ab | 10 - A | 18-06-07 | 10:57:07 | SR:-- | Cyan 74233_efi-ab - 74233_pnim_efi-ab | 10 - A | 18-06-07 | 10:57:07 | SR:-- | Black  entravent notre dés
 Au milieu de cette course effrénée, tâchons donc de nous







 Débordés de sollicitations et pris par le temps, nous sommes








 d’activités possible en un minimum de temps. Or, notre
 tension constante. Nous essayons à tout prix de faire le plus

 a complexité croissante de la  vie moderne génère  une



 profiter de l’existence


 Prenez le temps de



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