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très loin de copier l’armée qui montre ses galons
pour asseoir son autorité.
Bien entendu, le port de la cravate n’est plus totale-
ment un standard et dépend des secteurs d’activités.
Si l’agroalimentaire a souvent le col ouvert, le phar-
macien porte résolument la cravate, le banquier les
boutons de manchette… élégance voire respect de
vos interlocuteurs me direz-vous… peut-être…
Mais la cravate vient rarement seule… Les places
de parking nominatives, près de l’entrée du site
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indiquent bien qui est pressé, qui travaille… disant
par là-même tout ce que l’on pense des autres… La
place et la taille des bureaux sont également des
signes. J’ai vu de mes propres yeux, dans l’assu-
rance, un directeur quitter une réunion, jugeant
qu’il avait été convoqué par erreur en raison du
manque de statut des autres participants. Elégance
et respect dites-vous…
Oui, il est vrai que nous n’avons pas tous la même
fonction ni les mêmes responsabilités. Pourtant, ne
sommes-nous pas le plus souvent tous des salariés,
tout simplement ?
N’ayez donc pas peur, vous êtes compétents,
pas besoin d’artefact !
Verriez-vous de telles marques de distinction dans
une start-up, là où l’énergie déborde ? Certes non,
alors retrouvons cet esprit et cette énergie des
pionniers ! Passons à autre chose et renonçons à
la mise en scène et aux signes distinctifs : libérons
nos cous !