Page 139 - Module 10_Formation en naturopathie
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Dans les deux cas, difficile de bien le gérer et de ne pas en arriver à des
conflits internes et/ou externes bien plus importants que la source elle-
même. Ce mécanisme de défense est un vestige de la part animale de
l’Homme. Lorsque le stress se présente, le cerveau reptilien prend tout de
suite les rênes en envoyant un fort afflux sanguin dans les membres pour
anticiper la fuite ou l’attaque. Dans la nature, ce comportement réflexe
s’avère bien utile pour survivre, mais en société nous devons envisager une
troisième voie : la résolution du conflit quel qu’il soit et la neutralisation de
la source de stress.
Pour cela, il est nécessaire de prendre du
recul sur la situation et sur nos émotions, et
de s’obliger à réfléchir pour faire la
distinction entre les faits et notre
interprétation. En réfléchissant, on redirige
l’afflux sanguin vers le cerveau pour
appréhender la situation avec plus de clarté
et autrement qu’à travers les émotions
induites par nos interprétations. Parce que nos émotions naissent de la
manière dont on juge la situation et non de la situation elle-même. Pourtant,
plusieurs interprétations sont toujours possibles. Comme cela n’est pas
toujours aisé, la naturopathie propose des remèdes permettant de s’apaiser
pour pouvoir reprendre le contrôle en toute sérénité.
Aromathérapie
Respirer à même le flacon, sur un mouchoir ou sur la face interne des
poignets, une huile essentielle d’orange, de mandarine ou de lavande.
Dans un flacon vide et propre, mélanger les huiles essentielles
suivantes :
❖ 100 gouttes de ravintsara,
❖ 60 gouttes de petit grain bigarade,
❖ 40 gouttes de lavande.
Bien refermer et agiter. Appliquer 8 à 10 gouttes le long de la colonne
vertébrale ou sur le plexus solaire le soir.
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