Page 175 - Al-Mouwatta
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Malek finalement a dit: «Celui qui s'épile le nez ou les aisselles, ou se couvre le corps des
               produits d'épilation, ou se rase par nécessité la tête à cause d'une plaie, ou se rase le cou pour
               une saignée au moment où il est en ihram, et cela par oubli ou par ignorance, il doit, par
               compensation se racheter. Il ne doit pas se raser la tête pour pratiquer une saignée; par
               conséquent, celui qui, par oubli, se rase la tête avant de jeter les cailloux, il doit un rachat».

               Chapitre LXXIX : Ce que l'on doit faire au cas où l'on oublie un rite.


               (957) 255 - Abdallah Ibn Abbas a dit: «celui qui oublie, ou qui néglige, un des rites, doit
               sacrificier un animal».


               Ayoub ajouta: «Je ne sais, ci c'est dit: «négligé ou oublié».

               Malek a dit: «Si c'est un sacrifice à faire, il ne doit le faire qu'à la Mecque. Par contre, si c'est
               une compensation, il peut la faire là où il désire»


               Chapitre LXXX : De plusieurs formes de rachat"fidya."

               (958) 256 - Pour celui qui, tout en étant en ihram, veut mettre des habits, qui ne lui sont pas
               permis vu qu'il est en ihram, ou même se coupe les cheveux, ou encore se parfume sans
               aucune nécessité, pour la bonne raison qu'il lui est facile de se racheter, Malek a dit: «Il n'est
               pas convenable pour personne de faire celà, sauf si c'est une nécessité, et même dans ce cas, il
               doit se racheter».

               Malek fut questionné pour la question du rachat, jeûne ou aumône ou sacrifice, son auteur
               aura-t-il à opter? Quel sera le sacrifice? Quelle sera la quantité de la nourriture? Quel moudd
               doit-on utiliser? De combien de jours sera le jeûne? Peut-on ajourner ce rachat, ou devra-t-on
               au moment même s'acquitter»? Il répondit: «Tout, dans Le Livre d'Allah, concernant le rachat,
               se trouve, sous telle ou telle forme. Et son auteur a le choix, de faire, ce que bon lui semble.
               Quant au sacrifice, il est d'un mouton; le jeûne est de trois jours, la nourriture est à donner
               pour six pauvres, ayant chacun la part de deux moudds, selon le moudd envisagé par le
               Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)».


               Malek a ajouté: «j'ai entendu quelques hommes versés dans la religion, dire: «un homme en
               ihram, visant quelque chose, tue un gibier sans le vouloir, il doit se racheter. Il en est de même
               pour celui qui a quitté l'ihram, s'il vise dans l'enceinte quelque chose, et qu'il tue un gibier
               sans le vouloir, il doit se racheter, car ce qui est prémédité et ce qui est erroné sont dans ce
               cas, à un même pied d'égalité...

               A propos d'un groupe d'hommes, qui, tous en ihram ou dans l'enceinte sacrée, tue un gibier,
               Malek a dit: «Je prévois, que chacun d'eux, doit se racheter: si c'est un sacrifice qui leur est
               attribué, chacun doit avancer une offrande;

               Si c'est un jeûne qui leur est imposé, chacun d'eux doit jeûner. Il en est de même pour les
               hommes qui par erreur tuent un individu. Dans ce cas, l'expiation de cet acte homicide, sera la
               libération d'un esclave, et cela de la part de chacun d'eux, ou que chacun jeûne pour deux
               mois qui s'ensuivent».






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