Page 180 - Al-Mouwatta
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(978) 6 - Zaid Ibn Aslam a rapporté que Abou Oubaida Ibn al-Jarrah écrivit à Omar Ibn Al-
Khattab au sujet des troupes des Romains et ce qu'il redoute à leur égard». Omar lui répondit:
«Ensuite, quoi qu'il en soit de l'affliction qui puisse frapper un adorateur croyant. Allah lui
accordera à la suite une délivrance, car une gêne ne l'emporte pas sur deux aisances. Allah le
Très-Haut a dit dans son Livre: «Ô vous qui croyez! Soyez patients! Encouragez-vous
mutuellement à la patience! Soyez fermes! Craignez Allah! Peut-être serez-vous heureux»
Coran III, 200.
Chapitre II : La prohibition de porter le Coran dans le pays de l'ennemi.
(979) 7 - Abdallah Ibn Omar a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r
(Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a interdit de porter le Coran dans le pays de l'ennemi.
Malek a dit: "De peur que l'ennemi ne le souille."
Chapitre III : L'interdiction d'assommer les femmes et les enfants au cours des
expéditions.
(980) 8 - Un des fils de Ka'b Ibn Malek (J'ai cru qu'il est dit Abdel-Rahman Ibn Ka'b, ajouta le
rapporteur) a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et
la paix d'Allah) a interdit à ceux qui ont assommé Ibn Abi Al-Houqaiq, de massacrer les
femmes et les enfants. Le rapporteur ajouta: «Un de ces hommes a dit: «La femme de Ibn
Abi-Houqaiq, allant dévoiler notre présence par ses cris, je levai mon sabre pour l'abattre,
quand me souvenant les paroles de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la
grâce et la paix d'Allah) je me retins de le faire; sans cela, nous nous serions débarassés
d'elle».
(981) 9 - Ibn Omar a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la
grâce et la paix d'Allah) a vu au cours de l'une de ses expéditions une femme massacrée; il
désapprouva cela et défendi par la suite d'assommer les femmes et les enfants».
(982) 10 - Yahia Ibn Said a rapporté que Abou Bakr Al-Siddiq avait envoyé une troupe en
Syrie. Il sortit pour s'entretenir avec Yazid Ibn Abi Soufian et celui-ci était en ce temps là,
gouverneur d'une de ses régions. On prétendit que Yazid avait dit à Abou Bakr: «Ou que tu
montes, ou que je descends (On veut bien entendre que Abou Bakr allait à pieds, quant à
Yazid, il était à cheval). Abou Bakr répondit: «Ni à toi de descendre, ni à moi de monter, car
je veux bien mériter la récompense de mes pas dans la voie d'Allah». Puis il lui dit: «Tu
verras des gens qui se sont consacrés à Allah (Les moines), laisse-les et celui à qui ils se sont
consacrés. Tu verras des gens qui se sont rasés le sommet de leur tête (Les diacres), abats-les
en frappant le sommet de leur tête». Et je te recommande dix:choses «De ne pas tuer ni une
femme, ni un enfant, ni un vieillard, de ne pas couper un arbre fruitier, ni détruire ce qui est
construit; de n'égorger ni un mouton ni un chameau sauf s'ils sont à manger; de ne pas mettre
le feu aux abeilles et à ne pas les disperser; de ne pas frauder et de ne pas être lâche». .
(983) 11 - On rapporta à Malek que Omar Ibn Abdel-Aziz écrivit à l'un de ses préfets: «On
nous rapporta que si l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la
paix d'Allah) envoyait une troupe d'hommes, il leur disait: «Faites l'expédition au nom d'Allah
et luttez dans la voie d'Allah vous abattrez ceux qui ne croient pas en Allah; ne fraudez pas,
ne trahissez pas, ne défigurez pas vos victimes et ne tuez pas les enfants». Transmez cela à ton
armée et à tes troupes s'il plut à Allah. Que la paix soit sur toi».
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