Page 191 - Al-Mouwatta
P. 191

22 - Les serments et les vœux


               Chapitre I : De celui qui fait vœu de marcher.

               (1025) 1 - Abdallah Ibn Abbas a rapporté que Sa'd Ibn Oubada vint consulter l'Envoyé d'Allah
               (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) lui dit: «Ma mère mourut, et
               avait un vœu à accomplir»? Il lui répondit: «va l'accomplir à sa place».

               (.....) 2 - Abdallah Ibn Abi Bakr a rapporté d'après sa tante que sa grand-mère avait fait vœu
               d'aller à pieds jusqu'à la mosquée de «Qouba». Mais, elle mourut avant que son vœu soit fait.
               Abdallah Ibn Abbas demanda à la fille de la défunte de marcher cette distance à sa place».

               Malek a dit: «Personne ne peut faire vœu de marcher à la place d'une autre».


               (1026) 3 - Abdallah Ibn Abi Habiba a rapporté: «J'avais demandé à un homme alors que j'étais
               encore très jeune: que doit faire un homme qui s'est dit de devoir marcher jusqu'à la Maison
               d'Allah, et qui n‟a pas fait de cela un vœu solennel de marcher»? L'homme me répondit:
               «peux-tu me donner ce que tu as en main, en échange de ce concombre et dire «Je dois me
               rendre à pieds jusqu'à la Maison d'Allah» Je lui répondis: «Oui». J‟ai dit cela, alors que j'étais
               encore si jeune. Puis au bout d‟un temps, étant devenu adulte, on m'a dit, que j'avais à
               parcourir en marchant, cette distance. Je me rendis chez Sa'id Ibn Al Moussaiab, lui
               demandant à ce propos. Il me répondit: «Tu dois faire la marche à pieds», et je l'accompli».

               Malek a dit: «Et c'est cela qui est suivi».


               Chapitre II : Le vœu de marcher à la Maison d'Allah qui n'est pas accompli.

               (1027) 4 - Ourwa Ibn Ouzaina Al-Laithi a rapporté: «Je quittai, avec ma grand-mère qui avait
               à faire une marche à pieds à la Maison d'Allah. Mais, à une certaine distance, elle ne pouvait
               plus poursuivre sa marche. Elle envoya son esclave auprès de Abdallah Ibn Omar le consulter;
               je partis avec cet esclave qui demanda l'avis de Abdallah Ibn Omar. Il lui répondit: «Ordonne
               la de marcher, puis de monter du lieu même où elle ne peut plus poursuivre sa marche à
               pieds».

               Yahia a rapporté qu'il a entendu Malek dire: «d'autant plus, elle doit à cela faire une
               offrande».


               (.....) 5 - On rapporta à Malek que Sa'id Ibn Al Moussaiab et Abou Salama Ibn Abdel Rahman
               ont approuvé le dire de Abdallah Ibn Omar».


               (1028) 6 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté: «J'avais fait vœu de marcher, mais soudain j'ai eu mal
               aux reins; je montai jusqu'à mon arrivée à la Mecque. J'ai demandé à Ata Ibn Abi Rabah et à
               d'autres à ce sujet, et tous me disent: «Tu as à faire une offrande».


               Ainsi, dès mon arrivée à Médine, j'ai interrogé ses ulémas, qui m'ordonnèrent de marcher de
               nouveau, du lieu ou je me suis senti incapable de poursuivre; et je l'accompli».


               Yahia a rapporté qu'il a entendu Malek dire: «Celui qui, à Médine, se dit faire vœu de marcher
               jusqu'à la Maison d'Allah, s'il se trouve impuissant de poursuivre qu'il monte, puis qu'il
               reprenne la marche du lieu où il s'est arrêté. S'il ne peut plus marcher, qu'il continue la
                                                          191

                              http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/
   186   187   188   189   190   191   192   193   194   195   196