Page 245 - Al-Mouwatta
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vins lui apprendre que Mou'awia IbnAbi Soufian et Abou Jahm Ibn Hicham me demandèrent
               en mariage». Alors l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix
               d'Allah) répondit: «Quant à Abou Jahm, il a toujours sa canne sur son épaule (1) et pour
               Mou'awia, ce n'est qu'un homme dépourvu de tout bien. Epouse, Oussama Ibn Zaid». Elle
               dit:«Mais je ne m'accorde pas avec lui». Mais il reprit: «Epouse Oussama Ibn Zaid», et je me
               mariait avec.lui: Ainsi Allah m'accorda tant de biens et je mène avec lui une vie heureuse».

               (1) Il y a deux opinions différentes quand au sens de la canne sur son épaule (une c'est qu'il
               est sévère avec ses femmes et l'autre c'est qu'il est toujours en voyage)

               (1235) 74 - Malek a rapporté qu'il a entendu Ibn Chéhab dire: «La femme qui est
               définitivement divorcée, ne quitte sa demeure qu'après avoir terminé sa période d'attente. Elle
               n'aura aucune pension alimentaire sauf si elle est enceinte. Si elle est enceinte, son mari
               dépensera pour elle jusqu'à ce qu'elle accouche».


               Malek a dit: «Et telle est la tradition à Médine».

               Chapitre XXIV : La période d'attente d'une esclave divorcée


               (1236)75 -Malek a dit: «C'est la tradition suivie parmi nous, concernant le divorce d'un
               esclave d'avec une femme esclave, s'il la répudie étant esclave, puis qu'elle soit affranchie, sa
               période d'attente sera celle d'une esclave (à savoir deux mois). Son affranchissement ne
               change rien à la durée de sa période d'attente, qu'elle retourne ou qu'elle ne retourne pas chez
               lui, cette période est invariable».

               *Malek a dit:


               *Il en est de même pour la peine à laquelle l'esclave est soumis, puis qu'il soit affranchi après
               qu'il ait été soumis à la peine. Car sa peine reste celle d'un esclave. -


               * Et l'homme libre divorce définitivement de la femme esclave par trois prononcements de
               divorce, et sa période d'attente est de deux menstrues. Quant à l'esclave, il divorce
               définitivement de la femme libre par deux prononcements de divorce, et sa période d'attente
               est de trois menstrues».


               * Pour l'homme qui se marie d'une femme esclave, puis qui l'achète et l‟affranchit Sa période
               d'attente est de deux menstrues, s'il ne l'a pas touchée. Mais s'il a des rapports charnels avec
               elle, après qu'il l'ait acheté et avant qu'il ne l'eût affranchie, elle n'aura pour période d'attente
               qu'une seule menstrue, après quoi elle pourra se marier».

               Chapitre XXV : De l’ensemble des périodes d'attente


               (1237) 76 - Sa'id Ibn Al-Moussaiab a rapporté que Omar Ibn Al-Khattab a dit: «Toute femme,
               qui a été divorcée, puis qui a eut une ou deux menstrues, après quoi ses menstrues s'arrêtent,
               elle aura à attendre l'écoulement de neuf mois. si, durant ce temps, une grossesse apparait, elle
               est en fait enceinte, sinon, elle passera une période d'attente après que les neuf mois en soient
               écoulés, et cela pour trois mois, pour qu'à la suite, elle puisse se marier».


               (.....) 77 - Sa'id Ibn Al-Moussaiab disait: «Le divorce est du droit des hommes, quant aux
               femmes, elles se conforment aux menstrues.
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