Page 242 - Al-Mouwatta
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(1218) 57 - Nafe' a rapporté que Abdallah Ibn Omar disait: «Si le possesseur d'un'esclave lui
permet de se marier, ce dernier aura à lui le droit du divorce, et aucun autre homme ne lui
arrachera ce droit. Il n'y a là pas de mal à ce que le possesseur de l'esclave se marie avec la
fille de son esclave mâle ou de son esclave femelle,».
Chapitre XIX : Des dépenses nécessaires dont une esclave enceinte et divorcée, peut
recevoir
Malek a dit: «II n'est pas obligatoire pour un homme libre, ou pour un esclave, divorçés d'une
esclave ou une captive, ni à un esclave qui à divorçé définitivement une femme libre, de
donner une portion alimentaire à la femme même si elle est enceinte, du moment qu'il ne peut
plus l'avoir à nouveau».
- Malek a aussi dit: «II ne revient pas à un homme libre de se charger d'une nourrice pour son
enfant alors qu'il est esclave chez d'autres gens. Il n'est pas permis à un esclave de dépenser de
ses biens pour ce qui appartient à son maître, sauf si ce dernier le lui autorise».
Chapitre XX : La période d'attente de celle dont le sort du mari est inconnu
(1219) 58 - Sa'id Ibn Al-Moussaiab a rapporté que Omar Ibn Al-Khattab a dit:, «Toute femme
qui a perdu son mari sans savoir quel est son sort, doit se mettre en attente pour quatre ans,
puis doit observer sa période d'attente pour quatre mois et dix jours, et après cela, elle pourra
se marier».
- Malek a dit: «Si la femme, après que sa période d'attente est terminée, se marie et que son
mari ait ou non, eu avec elle des rapports, son mari précédent ne pourra pas la reprendre».
- Malek a ajouté: «Telle est la tradition suivie, mais si son premier mari la rejoint, avant
qu'elle ne se marie, il aura le plus le droit de l'avoir de nouveau».
- Malek a dit aussi: «Je me suis rendu compte des gens qui ont protesté contre ce que d'autres
ont rapporté, à propos de ce que Omar a dit: «Le premier mari étant présent, (sa femme étant
toujours non mariée) il aura le choix d'être ou pour la dot à verser, ou pour avoir de nouveau
sa femme».
- Malek a finalement dit: «On m'a rapporté que Omar Ibn Al-Khattab a dit: «Pour la femme
dont le mari a divorcé d'elle, tout en étant absent, puis, qu'il la veuille de nouveau sans qu'elle
apprenne sa décision, bien qu'elle ait auparavant reçu son divorce d'avec lui, et qu'elle ait été
mariée à nouveau, subséquemment, que l'autre mari ait eu ou non des rapports avec elle, le
premier mari qui avait déjà divorcé d'avec elle, ne pourra plus l'avoir de nouveau.
- «C'est ce que j'ai de mieux entendu, au sujet du mari disparu, a dit Malek».
Chapitre XXI : Les menstrues, de la période de viduité d'une femme divorcée, et du
divorce avec la femme qui a ses menstrues
(1220) 59 - Nafe' a rapporté que Abdallah Ibn Omar a au temps de l'Envoyé d'Allah
(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) divorcé d'avec sa femme,
alors qu'elle avait ses menstrues. Omar Ibn Al-Khattab questionna l'Envoyé d'Allah
(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) à ce sujet, il lui dit:
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