Page 238 - Al-Mouwatta
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(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) les sépara en attribuant
               l'enfant à la femme».

               - Malek a dit: «Allah Béni et Très-Haut a dit(le sens): «Quant à ceux qui accusent leurs
               épouses sans avoir d'autres témoins qu'eux mêmes: le témoignage de chacun d'eux consistera
               à témoigner quatre fois devant Allah qu'ils sont véridiques et une cinquième fois pour appeler
               la malédiction d'Allah qu'ils ont proféré un mensonge; on détournera le châtiment de la
               femme, si elle témoigne quatre fois devant Allah que son accusateur ment et une cinquième
               fois pour appeler sur elle-même la colère d'Allah, si c'est lui qui est véridique» Coran XXIV
               6-8.


               - Malek a dit: «La sounna suivie à Médine, c'est que ceux qui sont accusés d'anathème, il leur
               est interdit d'avoir entre eux des rapports. S'il se démentit lui-même, il sera flagellé et on lui
               attribuera l'enfant. Il ne pourra plus avoir de nouveau sa femme. Et c'est la tradition, suivie à
               Médine, qui n'est pas à douter ni à contester».

               - Malek a aussi dit:


               - «Si l'homme se sépare définitivement de sa femme, de telle façon qu'il ne peut plus la faire
               revenir, puis qu'il lui refuse sa grossesse, il pourra l'accuser d'anathème si elle est enceinte et
               si elle prétend que cela provient de sa cohabitation avec lui, sauf si l'on atteste que cela revient
               à une période dont on doute, et que l'homme en soit d'ignorant». Telle est la tradition suivie, et
               que je l'ai entendue des hommes versés.

               - «Si l'homme accuse sa femme d'infidélité après qu'il l'ait divorcé par trois fois, alors qu'elle
               est enceinte, quant à lui, il admet que cette grossesse provient de lui puis prétend qu'il l'a vue
               forniquer avant qu'il ne se sépare d'elle, il sera flagelé, et n'aura pas à l'accuser d'anathème.
               Mais s'il désavoue la grossesse de sa femme après qu'il ait été divorcé d'avec elle pour trois
               fois, il doit l'accuser d'anathème». «Et c'est ce que j'ai entendu».


               - «Et l'esclave est à un même pied d'égalité que l'homme libre, pour ce qui est de diffamation
               et d'accusation d'anathème. Il agit tout comme l'homme libre pour ce qui est de l'accusation
               d'anathème, ce qui n'est pas le cas pour la diffamation, à savoir qu'il n'est pas soumis à la
               flagellation (au cas où l'esclave femelle accusée, est en fait innocente)».

               - «Et la femme qu'elle soit une musulmane esclave, ou une femme libre, juive ou chrétienne,
               elle pourra accuser d'anathème un homme musulman libre, s'il se marie d'avec l'une d'elles en
               ayant des rapports charnels. Car Allah Béni et Très-Haut a dit dans Son Livre: «Quant à ceux
               qui accusent leurs épouses», du moment que ces femmes sont des épouses». «Et telle est la
               tradition suivie».


               - «Si l'esclave se marie d'avec une femme libre musulmane ou une esclave musulmane, ou une
               femme libre juive ou chrétienne, il doit prononcer le serment d'anathème».

               - «Au sujet de l'homme qui fait un serment d'anathème à sa femme puis revient sur son
               serment en se démentant lui même après un ou deux serments, sans qu'il fasse appel à la
               malédiction d'Allah sur lui pour la cinquième fois, Malek a dit: «S'il revient sur son serment
               avant qu'il maudisse, il doit être flagellé, et on ne sépare pas entre lui et sa femme».




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