Page 233 - Al-Mouwatta
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engagement, car il sera considéré tel, pour celui qui a fait promesse, pour plus que quatre
               mois. Par contre, celui qui fait promesse solennelle de s'interdire de sa femme pour quatre
               mois, ou moins que cela, je ne vois pas qu'il est soumis à un engagement, parce que du
               moment que cette durée ait été déjà passée, son engagement n'est plus considéré, et par suite il
               ne sera pas soumis à un jugement».

               - Malek a finalement dit: «Celui qui fait une promesse solennelle à sa femme, de s'interdire
               d'elle, jusqu'au sevrage de son enfant, ce cas n'est pas considéré comme un engagement. Et on
               m'a fait part que Ali Ibn Abi Taleb, demandé à ce sujet, il ne l'a pas considéré un
               engagement».


               Chapitre VII : De l'engagement de l'esclave

               (.....) 22 - Malek a demandé Ibn Chéhab à propos de l'engagement de l'esclave" II lui répondit:
               «II est presque semblable à l'engagement de l'homme libre, et lui sera même une obligation.
               Cependant, il n'est valable que pour deux mois».

               Chapitre VIII : Au sujet de l'homme libre qui compare sa femme au dos de sa propre
               mère


               (1187) 23 - Sa'id Ibn Amr Ban Solaim Al-Zouraqi a demandé Al-Kassem Ibn Mouhammad au
               sujet d'un homme qui a divorcé sa femme, s'il se marie avec elle». Al-Kassem Ibn
               Mouhammad répondit: «II est semblable à celui qui compare une femme, au dos de sa propre
               mère et se marie d'avec elle». Or, Omar Ibn Al-Khattab lui donne l'ordre, que si jamais il se
               marie avec elle, qu'il ne la touche pas, avant de faire expiation.


               (1188) 24 - On rapporta à Malek qu'un homme demanda al-Kassem Ibn Mouhammad et
               Solaiman Ibn Yassar au sujet d'un homme qui, avant d'épouser sa femme, la compare au dos
               de ma mère». Ils lui répondirent: «S'il l'a épousée, il n'aura pas à la toucher avant qu'il fasse
               expiation».

               (1189) 25 - Hicham Ibn Ourwa a rapporté d'après son père qu'il a dit au sujet de l'homme qui
               compare ses quatre femmes, à la fois: au dos de sa propre mère que cet homme n'aura à faire
               qu'une seule expiation».


               (.....) 26 - Malek a rapporté d'après Rabi'a Ibn Abi Abdul-Rahman, le même hadith».

               Malek a dit: «C'est ce qui est suivi à Médine. Allah, Béni et Très-Haut, selon Ses paroles, a dit
               - au sujet de l'expiation du serment de l'homme qui compare sa femme au dos de sa mère :
               «L'affranchissement d'un esclave avant qu'il touche sa femme», «S'il ne trouve pas, un jeûne
               pour deux mois de suite avant qu'il touche sa femme, et s‟il est incapable il lui incombe de
               nourrir soixante pauvres».

               - Concernant l'homme, qui, dans différentes circonstances compare sa femme: «Au dos de ma
               mère», Malek a dit: «II n'a qu'une seule expiation à faire». Or, s'il dit cela puis expie puis le
               redit après sa première expiation, il doit de nouveau, faire expiation».

               - Malek a ajouté: «Celui qui compare sa femme au dos de sa propre mère, puis la touche avant
               de faire expiation, il n'aura qu'une seule expiation à faire. Puis il s'interdit sa femme jusqu'à ce


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