Page 236 - Al-Mouwatta
P. 236
mari lui dit: «Je ne t'ai donné, que pour une fois, le droit de choisir, ce qu'il a dit, n'est pas à
considérer». Et c'est le meilleur avis».
- Malek a finalement dit: «Si son mari lui donne le choix, et qu'elle se dise:
«J'ai donc accepté une seule fois», et que son mari le refuse en disant: «Plutôt, je te donne le
choix pour trois fois», et qu'elle se montre refusant sauf pour une, elle reste chez lui en tant
que mariée, et par conséquent, ce n'est plus une séparation» si Allah le veut».
Chapitre XI : Au sujet du «khol»(1)
(1) Le Khol est le fait, qu'une femme demande à son mari, de se libérer du lien conjugal, et en
échange, elle lui abandonnera tous ses droits.
(1198) 35 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté que Amra Bint Abdul Rahman lui a raconté que Habiba
Bint Sahl Al Ansari s'était mariée d'avec Thabet Ibn Qais Ibn Chammas. En sortant pour la
prière de l'aurore, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix
d'Allah) vit à sa porte, Habiba Bint Sahl, alors qu'il faisait encore nuit. L'Envoyé d'Allah
(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) lui dit: «Qui est-ce»? Elle
répondit: «C'est moi, Habiba Bint Sahl, Ô Envoyé d'Allah». Il répliqua: «Qu'as-tu»? Elle lui
dit: «Ni moi, ni Thabet Ibn Qais, nous nous entendons comme époux». Quand son mari
Thabet Ibn Qais fut venu, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et
la paix d'Allah) lui dit: «Voici Habiba Bint Sahl, qui vient de me raconter, ce que Allah a
voulu qu'il en soit», Habiba dit: «Ô Envoyé d'Allah, tout ce qu'il m'a donné, je l'ai chez moi».
S'adressant à Thabet Ibn Oais, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) lui dit:
«Reprends tout ce que tu lui as donné», Thabet le reprit et Habiba demeura chez ses parents
(séparée de son mari)».
(1199) 36 - Nafe' a rapporté qu'une esclave de Safia Bint Abi Oubaid s'est divorcée d'avec son
mari, lui remettant tous ses droits. Abdallah Ibn Omar ne se montra pas contre».
Malek a dit, au sujet de la femme qui, pour avoir le divorce d'avec son mari, lui remet tous ses
droits, que, s'il s'avère qu'il lui cause préjudice, qu'il l'oppresse, et qu'il est connu pour sa
sévérité, le divorce est un droit, et il a à lui rendre ce qu'elle lui a remis».
Malek a dit:«Et c'est ce que j'entendais, et qui était de suivi à Médine».
Malek a ajouté: «II n'y a pas de mal à ce que la femme, qui voulant le divorce d'avec son mari,
qu'elle lui remette plus qu'il lui a donné».
Chapitre XII : Du divorce de celle qui est pour le Khôl
(1200) 37 Nafe' a rapporté que Roubaié Ibn Mou'awaz Ibn Afra, était venue avec son onde
chez Abdallah Ibn Omar, lui racontant qu'elle avait demandé le divorce d'avec son mari du
temps de Osman Ibn Affan, et lui redonnant tous ses droits. Osman Ibn Affan, apprenant cela,
ne se montra pas contre. Abdallah Ibn Omar a dit: «Sa Période d'attente est celle d'une femme
divorcée».
236
http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/