Page 234 - Al-Mouwatta
P. 234
qu'il fasse expiation, et qu'il demande pardon à Allah». Et c'est ce qui j'ai de mieux entendu
dire à ce sujet.
- Malek a aussi dit:
- Pour les femmes à qui l'on dit: «Sois pour moi comme le dos de ma mère» et qu'elles soient
interdites à l'homme, ou d'autres qui sont sœurs de lait, ou encore des proches, elles sont
toutes considérées dans les mêmes conditions».
- Cette façon de divorcer n'est permise qu'aux hommes».
- Pour les paroles d'Allah Béni et Très-Haut (le sens)«Ceux qui répudient leurs femmes avec
la formule: «Sois pour moi comme le dos de ma mère», et qui reviennent sur ce qu'ils ont
dit»Coran LVIII, v.3. Malek a dit: «J'ai entendu dire à l'interprétation de ce verset, qu'il s'agit
du fait de l'homme qui formule cette répudiation puis décide de garder sa femme et d'avoir
avec elle des rapports. Si tel en est le cas, il doit une expiation, mais s'il divorce d'avec elle
sans qu'il ait eu des rapports avec elle, et sans qu'il ait décidé de la garder, il n'aura pas à
expier. S'il se marie après cela, d'avec elle il ne la touchera pas jusqu'à ce qu'il fasse
l'expiation de celui qui compare sa femme: «au dos de sa propre mère».
- Malek a dit: «L'homme qui formule une telle répudiation de sa femme (esclave), s'il veut
avoir des rapports avec elle, il devra faire expiation, avant qu'il ne l'ait touchée».
- Malek a finalement dit: «Cette façon de divorcer n'est considérée comme serment de
répudiation, que si l'homme veut causer un préjudice sans revenir sur son serment».
(1190) 27 - Hicham Ibn Ourwa a rapporté qu'il a entendu un homme demander à Ourwa Ibn
Al-Zoubair à propos d'un homme qui a dit à sa femme:
«Toute femme que j'épouse après toi, sera pour moi comme le dos-de ma mère». Ourwa lui
répondit: «Il lui est suffisant pour l'expiation, d'affranchir un esclave».
Chapitre IX : Au sujet de l'esclave qui compare sa femme au dos de sa mère
(1191) 28 - Malek a rapporté qu'il a demandé Ibn Chéhab au sujet de la répudiation des
esclaves selon la formule: «Sois pour moi comme le dos de ma mère». Il lui dit: «Ils sont
soumis aux mêmes conditions qu'un homme libre».
* Malek a dit:
* «L'esclave est considéré dans les mêmes conditions qu'un homme libre».
* «Ce genre de répudiation est une obligation pour l'esclave, et doit en revanche l'expier en
jeûnant pour deux mois de suite».
* «Lorsque l'esclave compare sa femme au dos de sa propre mère», cela n'est pas considéré
comme un serment de répudiation, car s'il allait faire le jeûne qui est celui de l'expiation de
deux mois, tout comme un homme libre, il serait obligé de divorcer avant qu'il ne termine son
jeûne».
234
http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/