Page 254 - Al-Mouwatta
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(1275) 119 - On rapporta à Malek que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui
               la grâce et la paix d'Allah) entra chez Oum Salama alors qu'elle s'endeuillait à la mort de son
               mari Abou Salama. Ayant mis les traces du tamarin sur ses yeux, il lui dit:


               «Que fais-tu, ô Oum Salama»? «Ce n'est que du tamarin, ô Envoyé d'Allah», répondit-elle. Il
               riposta: «Mets-le la nuit et essuye les le jour».

               Malek a dit: «Le fait de s'endeuiller, pour une femme qui n'a pas encore atteint l'âge de
               puberté, à la mort de son mari, est pareil à celui d'une femme adulte, et aura même à
               s'interdire de tout ce dont la femme adulte est interdite».


               Malek a encore dit: «Une femme esclave, s'endeuillera, à la mort de son mari, pour deux mois
               et cinq nuits, durée de sa période d'attente».

               Malek a finalement dit: «Une esclave mère, ne s'endeuillera pas à la mort de son maître, et
               c'est aussi le cas d'une captive de guerre à la mort de son possesseur, car le deuil n'est
               d'obligation que pour les femmes libres».

               (1276) 120 - On rapporta à Malek que Oum Salama, la femme du Prophète (Sur lui la grâce et
               la paix d'Allah) disait: «La femme endeuillée, se peigne les cheveux avec de l'huile et du
               lotus, exempts de tout parfum».




































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