Page 252 - Al-Mouwatta
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(1265) 109 - Nafe' a rapporté que Abdallah Ibn Omar n'éjaculait pas en dehors de l'utérus, et il
               refusait ce faire».

               (1266) 110 - Al-Hajjaj Ibn Amr Ibn Ghazia a rapporté qu'il était assis chez Zaid Ibn Thabet,
               quand un homme du Yemen appelé Kahd vint et dit:

               «Ô Abou Sa'id! J'ai plusieurs esclaves femelles et des épouses qui ne me plaisent pas plus
               qu'elles, je, n'aime pas que mes esclaves portent de moi, puis-je éjaculer, en dehors de
               l'utérus»? Zaid s'adressant à A-Hajjaj lui dit: «Ô Hajjaj, qu'en dis-tu»? Je répondis: «Que
               Allah te pardonne! Je ne te fréquente que pour apprendre», je répondis à l'homme: «Tes
               femmes sont pour toi pareilles à un terrain à labourer, tu peux ou l'irriguer (rendre fertiles) ou
               l'altérer (garder stériles). C'est bien ce que j'ai entendu dire de Zaid. Alors celui-ci dit: «II a dit
               vrai».

               (1267) 111 - Un homme connu par le nom de Zafif a rapporté qu'on demanda Ibn Abbas au
               sujet de l'éjaculation en dehors de l'utérus. Il appela une de ses esclaves et lui dit: «Apprends-
               le leur». Elle eu honte, il dit: «II est-tel, quant à moi, je le fais», entendant par là, qu'il
               éjaculait en dehors de l'utérus».


               Malek a dit: «L'homme ne pourra pas faire le coït interrompu avec sa femme libre, sauf si elle
               le lui permet, cependant il peut librement le faire avec une esclave. Par contre, si sa femme est
               l'esclave d'un proprétaire il ne pourra faire le coït interrompu qu'aprés avoir eu leur
               permission».

               Chapitre XXXV : Des règles du deuil


               (1268) 112 - Houmaid Ibn Nafe' a rapporté que Zainab Ibn Abi Salama lui a raconté trois
               hadiths, disant: «J'étais chez Oum Habiba, la femme du Prophète r (Sur lui la grâce et la paix
               d'Allah) juste à la mort de son père Abou Soufian Ibn Harb. Oum Habiba apporta un parfum
               renfermant du «Soufra -Khoulouq» ou quelque chose de pareille. Puis elle frotta de ce parfum
               une de ses servantes et passa sa main sur ses joues en disant: «Par Allah, je n' ai pas besoin de
               me parfumer, cependant j'ai entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la
               grâce et la paix d'Allah) dire: «II n'est pas licite pour une femme croyant en Allah et au jour
               de la résurrection, d'être en deuil pour plus de trois jours, excepté le cas de son mari, où son
               deuil devra être de quatre mois et de dix jours». (Tel était le premier hadith).

               (1269) 113 - Zainab (racontant le second hadith) dit: «Puis j'étais chez Zainab Ibn Jahch, la
               femme du Prophète r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), à la mort de son frère, elle demanda
               qu'on lui apporte du parfum ce par quoi elle se parfume. Puis elle dit: «Par Allah, je n'ai pas
               besoin de ce parfum, néanmoins, j'ai entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r
               (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dire:


               «II n'est pas du droit d'une femme croyant en Allah et au jour de la résurrection, de
               s'endeuiller pour plus que trois jours, sauf si le décédé est son mari, où le deuil pourra couvrir
               quatre mois et dix jours».

               (1270) 114 - (Au cours du troisième hadith) Zainab a dit: «J'ai entendu Oum Salama, la
               femme du Prophète (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dire:




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