Page 257 - Al-Mouwatta
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femme de Abou Houzaifa qui était de Bani Amer Ibn Louay, vint auprès de l'Envoyé d'Allah
(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) et lui dit: «Ô Envoyé
d'Allah! Nous avions tenu Salem pour enfant et étant tel, il entrait chez moi alors que j'étais
sans voile n'ayant qu'une seule maison d'une pièce, que penses-tu à son sujet»? L'Envoyé
d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) répondit:
«Allaite-le pour cinq repas de ton sein et tu lui seras interdite». «Et elle le prenait dès lors
pour un fils de lait. Aicha, la mère des croyants, étant au courant de ce fait, elle le suivait avec
tous ceux qu'elle voulait faire entrer chez elle sans qu'ils aient sa permission. Ainsi elle
demandait que cela soit suivi par sa sœur Oum Kalthoum Bint Abou Bakr Al-Siddiq et par les
filles de son frère, pour ceux qu'elles aimaient faire entrer chez elles sans qu'ils prennent leur
permession. Quant aux autres femmes du Prophète (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) elles
refusèrent de faire entrer chez elle, ceux qui ont été allaités de cette façon, sans leur donner
permission et dirent: «Non, par Allah! Ce que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam)
(Sur lui la grâce et la paix d'Allah) ordonna Sahia Bint Souhail de faire, n'était qu'une
autorisation si particulière, pour qu'elle allaite Salem seul. Non, par Allah! Nous ne
permettrons à aucun homme d'entrer chez nous, ayant été allaité de cette façon».
Telle était la façon d'agir, des femmes du Prophète (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)
concernant l'allaitement du grand».
(1289) 14 Abdallah Ibn Dinar a rapporté: «Un homme vint trouver Abdallah Ibn Omar, que
j'accompagnais dans la cour de la justice, lui demandant à propos de l'allaitement du grand
enfant? Abdallah Ibn Omar lui répondit: «Un homme vint chez Omar Ibn Al-Khattab lui
disant: «J'avais une esclave avec qui je cohabitais, ma femme l'avait allaitée, voulant avoir
avec l'esclave des rapports, ma femme s'écria: prends garde, car, par Allah, je l'ai allaitée».
Omar, ainsi, dit: «Taquine ta femme, et aie des rapports avec ton esclave car l'allaitement
n'impose des interdictions que si elle est propre à des nourrissons.
(1290) 15 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté qu'un homme avait dit à Abou Moussa Al-Ach'ari: «J'ai
sucé le sein de ma femme et j'ai avalé le lait». Abou Moussa lui répondit: «Je pense que ta
femme t'est interdite». Abdallah Ibn Mass'oud dit: «Fais attention à ce que tu viens de dire à
l'homme» Abou Moussa répliqua: «que dis-tu donc toi»? Abdallah Ibn Massou'd répondit:
«L'allaitement n'impose des interdictions que s'il est donné au cours des deux premières
années du nourrisson».
Abou Moussa dit alors: «ne me posez plus de questions, tant que cet éru-dit se trouve
présent».
Chapitre III : L'ensemble de ce qui dit sur l'allaitement
(1291) 16 - Aicha, la mère des croyants a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa
salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «L'allaitement appelle les mêmes
interdictions que celles de l'enfantement».
(1292) 17- Aicha, la mère des croyants a rapporté que Joudama Bint Wahb Al-Assadia lui a
appris qu'elle a entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la
paix d'Allah) dire: «Je comptai interdire aux hommes la cohabitation avec leurs femmes et
l'éjaculation, tant que leurs femmes allaitaient toujours leurs nourrissons, quand, je me
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