Page 256 - Al-Mouwatta
P. 256
chez Aicha, sans sa permission, parce que Oum Koulthoum ne m'avait pas allaité pour dix
repas».
(1284) 8 - Nafe' a rapporté que Safia Bint Abi Oubaid lui a raconté que Hafsa, la mère des
croyants avait envoyé Assem Ibn Abdallah Ibn Sa'd chez sa sœur Fatima Bint Omar Ibn Al-
Khattab pour qu'elle l'allaite pour dix repas, alors qu'il était encore nourrisson pour qu'il
puisse ultérieurement, grandi, entrer chez elle sans qu'il ait sa permission. Fatima l'ayant fait,
Assem entrait chez Hafsa, sans avoir la permission».
(1285) 9 - Abdul Rahman Ibn Al-Kassem a rapporté que son père lui a dit que Aicha, la
femme du Prophète (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) faisait entrer chez elle, sans
permission, ceux que ses sœurs et les filles de son frère, avaient allaité, ce qui a été interdit
pour ceux qui sont été allaités par les femmes de ses frères».
(1286) 10 - Ibrahim Ibn Ouqba a rapporté qu'il a demandé Sa'id Ibn Al Moussaiab, au sujet de
l'allaitement»? Sa'id répondit: «Tout allaitement fait, même si c'est d'une goutte de lait, dans
les deux premières années, impose une interdiction. Cependant, ce qui est donné au-delà des
deux années, n'est considéré que d'une nourriture à manger».
Ibrahim Ibn Ouqba a ajouté: «Puis demandant Ourwa Ibn Al-Zoubair sur le même sujet, il me
donna la même réponse que celle de Sa'id Ibn Al-Moussaiab.
(1287) 11 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté qu'il a entendu Sa'id Ibn Al-Moussaiab dire:
«L'allaitement n'est de nécessité que pour un nourrisson au berceau, car au délà de cette
période, la nourriture est de plus valable pour le développement de la chair et des os».
(.....) 12 - Malek a rapporté que Ibn Chéhab disait: «L'allaitement, qu'il soit d'une courte
période ou d'une longue, impose des interdictions».
- Yahia a rapporté et j'ai entendu Malek dire: «Tout allaitement qu'il soit quantitativement de
peu ou de trop, dans les deux premières années, impose des interdictions. Mais, après cette
période, l'allaitement d'une grande quantité soit-il ou d'une petite, n'interdira rien, car il est
pris pour une nourriture».
Chapitre II : De l'allaitement du grand
(1288) 13 - Malek a rapporté qu'on demanda Ibn Chéhab au sujet de l'allaitement du grand. Il
répondit: «Ourwa Ibn Al Zoubair m'a raconté que Abou Houzaifa Ibn Outba Ibn Rabi'a, qui
d'ailleurs était l'un des compagnons de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur
lui la grâce et la paix d'Allah) avec qui il avait assisté à la bataille de Badr, avait adopté Salem
connu sou le nom de Salem, l'affranchi de Abou Houzaifa tout comme l'Envoyé d'Allah
(salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) l'avait fait pour Zaid Ibn
Haritha. Abou Houzaifa, tenant Salem pour fils, le marie d'avec la fille de sa sœur Fatima Bint
al-Walid Ibn Outba Ibn Rabi'a, qui à cette époque là, était l'une des premières femmes qui
avait fait l'hégire, et était l'une des plus belles femme célibataire de Qoraich. Aussitôt Allah le
Très-Haut, révéla dans Son Livre le verset suivant: «Appelez ces enfants adoptifs du nom de
leurs pères, ce sera plus juste auprès d'Allah, mais si vous ne connaissez pas leurs pères, ils
sont vos frères en religion, ils sont des vôtres» Coran XXXIII, 5. Chacun de ces enfants
adoptés fut appelé au nom de son vrai père, et au cas où ce dernier était méconnu, l'enfant
allait être connu de par le nom de son père qui l'avait adopté. Ainsi, Sahia Bint Souhail, la
256
http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/