Page 470 - Encyclopédie des paroles prohétiques traduites - partie 1
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)هـ  1438  –     ةجلحا وذ  30     (


             parmi les croyants et les musulmans ! Qu’Allah fasse
             miséricorde à nos devanciers et à nos successeurs !
             Et,  si  Allah  le  souhaite,  nous  vous  rejoindrons
             certainement» .
                                                                     **
             Degré d’authenticité:  Authentique.                                         .حيحص  :      ثيدلحا ةجرد

               Explication générale:                                                           : مياجملإا نىعلما
                                                                   **
             ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate une histoire qui s’est    لوسر عمو اهعم تثدح ةصق ةشئعا يننمؤلما مأ ليتح
             déroulée entre elle et le Messager d’Allah (sur lui la paix
             et le salut) lorsque celui-ci passait la nuit chez elle. Il    لىص  للها لوسر نكا امنيب ،ملسو هيلع للها  لىص للها
             vint la trouver, enleva sa tunique, ôta ses sandales et    ،هشارف لىإ تىأ ،اهتللي قيو اهدنع ملسو هيلع للها
                                                                                           َ
             les posa à ses pieds, puis se coucha. Lorsqu’il pensa    مث ،هيلجر دنع امهعضوف ،هيلعن علخو ،هءادر عضوف
                                                                                                        َ
                                                                                          ْ
             qu’elle dormait, il prit doucement sa tunique afin de ne
             pas  la  réveiller,  se  chaussa  discrètement,  ouvrit    فطلب هءادر ذخأ تمن دق نيأ نظ املف ،عجطضا
             doucement la porte, sortit et la referma délicatement.    حتفو  قفرب  هءاذح  سبلو  ،نِّهبني  لا  تىح  ،قفرو
             Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a agi ainsi de
             peur de la réveiller en sortant et de la laisser seule dans    لىص كلذ ل عف امنإو ،قفرب هقلغأ مث ،جرخف بالِا
             la pénombre de la nuit en étant apeurée. Alors, ʽÂ’ishah    اهنع جريخو اهظقوي لالئ ةيفخ قي ملسو هيلع للها
             (qu’Allah l’agrée) mit sa chemise sur elle, se voila la
             tête, enfila son pagne, puis sortit en le suivant jusqu’à    ،ليللا  ةملظ  قي  اهدارفنا  قي  فوخ  اهقلح  امبرف
             Al-Baqî’, qui est le cimetière de Médine. Le Prophète    ،هءارو تقلطنا مث ترمتخاو اهبايث ةشئعا تسبلف
             (sur lui la paix et le salut) se tint longuement debout,    لاطأف  ،ماقف  ةنيدلماب  ةبرقم  وهو  عيِقلِا  ءاج  تىح
                                                                                                  َ
             puis leva les mains à trois reprises en invoquant Allah.
             Ensuite, il s’en alla, ce que ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) fit    رادتسا مث ،وعدي تارم ثلاث هيدي عفر مث ،مايقلا
             aussi. Il accéléra et elle fit de même. Il courut, elle en    عسَأ مث ،ةعسرب ةشئعا ترادت ساف لهنزم لىإ عجيرل
             fit autant. Il fonça et elle fonça. Elle le devança et entra
             dans la maison. A peine s’était-elle allongée qu’il entra    هتقبسف  ،ترجف  ىرج  مث  ،تعسَأف  شيلما  قي
             et demanda : « Qu’as-tu, ô ʽÂ’ishah, à être à bout de    اي  ؟كل   « ام    :لاقف  ،لخدف  تعجطضاف  ،تلخدف
             souffle et hors d’haleine ? » C’est-à-dire : tu es vraiment    وهو اشلحا كيلع عقو دق :هانعم  » ةيبار ايشح ،شئعا
                                                                                                         ُ
                                                                                                    ْ َ
             essoufflée comme l’est quelqu’un après avoir marché                                ِ
             vite,  tout  en  étant  aussi  irritée  dans  ses  paroles  vu    دتحلماو هيشم قي عسرملل ضرعي يمذا جيهلتاو وبرلا
             l’accélération et le souffle de sa respiration. Et la parole    :يأ  » ةيبار «  لهوقو هرتاوتو سفلنا عافترا نم همكلا قي
             du  Prophète  (sur  lui  la  paix  et  le  salut)  à  ʽÂ’ishah
             (qu’Allah l’agrée) : « hors d’haleine » signifie le ventre    نأ امإ :لاقف .ءشَ بي سيل :تلاقف .نطلِا ة عفترم
                                                                                       ُ
             gonflé. Elle lui répondit : « Rien ! » Mais, il insista en    يمذاب هتبرخأف .يربمخا فيطللا للها نيبريخ وأ نِّيبرتَ
             disant : « Vas-tu m’en informer ou c’est le Doux, le Bien      ُ
             Informé, qui  le fera  ?  »  Alors,  elle  lui  raconta  ce qui    ؟نيامأ  هتيأر  يمذا  صخشلا  ِ تنأف  :لاقف  ،ثدح
             s’était  passé.  Puis,  il  demanda  :  «  Etait-ce  toi  la    مث ،اهعجوأف اهردص قي هفكب اهعفدف ،معن :تلاق
                                                                           ُ
                                                                                           َ َ ْ
             silhouette que j’ai vue devant moi ? » « Oui ! », répliqua-   :يأ   »  ؟لهوسرو  كيلع  للها  فيِيح  نأ  ِ تننظأ «   :لاق
                                                                                      ُ
             t-elle. Alors, il lui donna une tape sur la poitrine qui lui
             fit mal, puis s’exclama : « As-tu pensé qu’Allah et Son    كتللي نوكت نأب   لهوسرو للها كملظي نأ يننظتأ
             Messager auraient été injustes envers toi ? » Elle a dit    ؟ئياسن  نم  كيرغ  لىإ  بهذأ  مث  كل  اهتمسق  تيلا
             :  « Quoique  les gens taisent,  certes  Allah  le  sait  !  »   ُ          ُ           ْ َ
             C’est-à-dire : tout ce que les gens souhaitent cacher,    لكأ :يأ  » معن ،للها هملعي سالنا  ِ متكي امهم «  :تلاق
             Allah le sait. Lorsqu’elle a dit cela, elle eut l’impression    اذه تلاق الم اهنأكو ؟للها هملعي سالنا همتكي ام
             d’avoir avoir été véridique. Elle répondit donc : « Oui !    ليبرج نأ اهبرخأ مث .معن :تلاقف اهسفن تقدص
                                                                                                          َّ
             »  Ensuite,  le  Prophète  (sur  lui  la  paix  et  le  salut)
             l’informa que Jibrîl, l’Ange Gabriel (sur lui la paix), était    دق  تنكا ةشئعا  نمأ  ؛لهنزم هيلع لخدي  ملو ،هاتأ
             venu le trouver, mais qu’il n’était pas entré chez lui car


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