Page 58 - CIFPB_ICP_BBM_CC_Fonction engagement en milieu bancaire_KR_V06_15.11.19_Neat
P. 58

Fonction engagement en milieu bancaire


            b. Le potentiel du marché : Les volumes d’activité

                   Artisans

            Chiffre d’affaires de 10 milliards de Dhs.


                   Professions libérales

               •  Flux des notaires 18 milliards de Dhs.
               •  Chiffre d’affaires des pharmaciens d’officines de 6 milliards de Dhs.
               •  Chiffre d’affaires des experts comptables de 2 milliards de Dhs.

                   Commerçants

            Le chiffre d’affaires des commerçants est de 150 milliards de Dhs.



            3.6  Approche commerciale


            L’approche commerciale apparaît fondée sur deux techniques opposées, contradictoires, mais en
            même temps complémentaires :
               •  L’approche  ’’produit’’  ou  ‘’transactionnelle’’  où  il  s’agit  d’équiper  un  maximum  de  clients
                  d’un produit distribué par la banque : c’est une approche quantitative.
               •  L’approche ‘’client’’ qui consiste à équiper la clientèle des produits répondant précisément à
                  ses besoins et ses attentes : c’est une approche qualitative.
            Bien  souvent  les  banques  sont  tournées  vers  les  produits  et  les  moyens.  Or,  aller  plus  en
            profondeur et orienter l'ensemble de ses moyens vers le client est plus positif. L’objectif est de
            penser client et agir client dans le sens où chaque client est unique. La concurrence, la pression
            sur  la  rentabilité  et  la  complexité  de  l'offre  sont  particulièrement  accrues.  La  fidélisation  est
            devenue un objectif stratégique prioritaire. Recruter de nouveaux clients coûte cher d'où l'intérêt
            de fidéliser ceux qui font déjà partie du portefeuille.
            Même  si  la  stratégie  produit  semble  plus  efficace  à  court  terme,  elle  n’est  pas  efficiente par
            rapport au temps où le client restera client. Elle est agressive et ne répond pas pleinement aux
            attentes du client qui aurait peut-être besoin d’autres produits que celui proposé. L’essentiel
            réside dans la découverte client. Le questionnement doit permettre de mettre en évidence les
            besoins réels du client. Cette série de questions en entonnoir (de plus en plus précise) ne doit pas
            se transformer en interrogatoire. D’ailleurs, ce n’est pas le chargé de clientèle qui doit parler mais
            bel et bien le client. Via la reformulation, l’écoute active, les silences…, il devra faire parler son
            interlocuteur, l’orienter sur certains thèmes, ... De ce fait, c’est réellement le client qui énonce ses
            besoins, réalise des achats « plaisir » et non des achats « contrainte ».

            Il en découle que ce n’est pas le conseiller qui va proposer tel ou tel produit mais c’est le client qui
            va émettre des besoins, des manques financiers. Le banquier va simplement apporter la réponse,
            sans forcément énoncer le nom du produit.












                                                                                                           58
   53   54   55   56   57   58   59   60   61   62   63