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Fonction engagement en milieu bancaire

                      Le processus de production


            Chaque produit présente des contraintes liées à son cycle de production :
                • Long, (exemple : travaux publics, biens d’équipements, chantiers),
                • Moyen, (exemple : biens intermédiaires),

                • Court, (exemple : biens de consommation).
            L’importance de connaître la longueur du cycle est d’abord de mettre en évidence les contraintes
            d’exploitation  (besoins  en  matières  premières)  et  leur  incidence  au  niveau  des  besoins  de
            financements externes ; ainsi que les moyens de production à mettre en place.

            b. Le diagnostic financier

            Il s’agit de faire une analyse judicieuse, rigoureuse et sans concession des documents comptables :
               •  Bilan.

               •  Comptes de produits et charges (CPC) et États des soldes de gestion.
               •  État des bénéfices non répartis (non affectés).
               •  État de l’évolution de la situation financière.

               •  Notes complémentaires aux états financiers (ETIC, notes annexes, …).
            Tous les professionnels ne disposent pas de documentation comptable, c’est pour cela qu’il faut
            distinguer entre les professionnels structurés (disposant d’une documentation comptable en
            bonne et due forme) et ceux non structurés.
            Même  s’il  n’est  qu’un  des  éléments  ponctuels  de  l’examen  du  risque,  le  diagnostic  financier
            demeure la clé de voûte de toute approche car il permet de cerner aussi bien les handicaps que les
            atouts de l’entreprise. Il s’agit d’un art qui repose sur le jugement et l’expérience du gestionnaire
            analyste.
            L’analyse  doit  être  plus  fine,  bref,  il  ne  s’agit  plus  de  constater  à  posteriori  la  solvabilité  ou
            l’insolvabilité évidente de l’entreprise mais de détecter les signaux d’une défaillance prochaine et
            des causes cachées retardant l'apparition de pertes.

            En effet, ce n’est pas l’évidence du constat qui importe (le CA, par exemple, a progressé ou reculé
            de X %) mais surtout de savoir le pourquoi de ces évolutions positives ou négatives (baisse des prix
            ou des droits de douane, faillite d’un concurrent, fermeture d'un marché, perte d'un client,), les
            comparer  à  celles  des  autres  entreprises  similaires  du  secteur  et  analyser  les  causes  et  les
            conséquences de cette évolution sur l'avenir de l'entreprise. Cette démarche est valable pour tous
            les postes.
            Elle concerne aussi le compte de produits et charges en décortiquant tous les postes susceptibles
            de  masquer  une  exploitation  déficitaire  (transferts  de  charges,  reprises  de  provisions,
            immobilisations en frais de recherche, ...).

            Les résultats prévisionnels avancés doivent être, également, analysés avec soin.














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