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Traitement des actes juridiques
                       Brevet Bancaire Métiers – Spécialisation OBO                                                                   Conducteur de formation


          Article 6 : Exigibilité et déchéance du terme
          La BANQUE pourra exiger le remboursement immédiat de sa créance totale sur le BENEFICIAIRE, tant au titre  du
          crédit,  pour  les  montants  échus  et  non  échus,  qu’au  titre  du  solde  débiteur  du  compte  tenu  au  nom  du
          BENEFICIAIRE, créance qui deviendra exigible de plein droit et sans qu’il soit besoin d’aucune mise en demeure
          ou  préavis,  ce  que  le  BENEFICIAIRE  accepte  expressément,  en  cas  d’inexécution  de  l’une  quelconque  des
          clauses du présent contrat et notamment :
          1.  Dans  les  cas  prévus  à  l’article  525  du  Code  de  Commerce  et  à  l’article  139  du  Dahir  formant  Code  des
             Obligations et Contrats ;
          2.  En  cas  d’évènements  de  nature  quelconque,  même  de  force  majeure,  susceptibles  de  porter  atteinte  à  la
             valeur des biens appartenant au BENEFICIAIRE ;
          3.  À défaut de paiement par le BENEFICIAIRE de ses impôts, taxes et primes d’assurance.
          À défaut de remboursement à toute époque où les sommes dues en vertu des présentes deviendraient exigibles
          pour quelque cause que ce soit, et notamment en cas d’inexécution d’une seule des clauses du présent contrat, la
          BANQUE pourra faire procéder, dans les conditions de la loi, à la vente des biens du bénéficiaire.
          Article 7 : Compétence
          Les Tribunaux de Commerce de Casablanca sont compétents pour connaître de toute contestation qui  pourrait
          surgir à l’occasion des présentes.


                                             Fait à Casablanca, Le…………………………………


          Travail à faire :


          Complétez la convention d’ouverture de crédit.


            Cas N°3 :

          L’entreprise  KAMAL  serait-elle  sans  défense  au  cas  où  la  banque,  qui  lui  consent  un  découvert
          permanent  pour  financer  ses  besoins  courants  d’exploitation  depuis  de  nombreuses  années,
          interrompait brutalement son concours alors que l’entreprise ne rencontre aucune difficulté et que de
          surcroît, la mise en œuvre du plan de restructuration dont il est question devrait la mettre, à l’avenir, à
          l’abri de toute difficulté ?

            Cas N°4 :

          Toujours dans l’hypothèse du redressement judiciaire de la société ALPHA, on indiquera que le banquier
          habituel  de  cette  société  lui  avait,  antérieurement  au  jugement  déclaratif,  consenti  une  ouverture  de
          crédit en compte à vue à hauteur de 300.000 Dhs, laquelle n’a pas été utilisée par la société ALPHA
          avant le jugement prononçant son redressement judiciaire.
          Le  syndic  désigné  par  le  tribunal  de  commerce  pourrait-il  imposer  au  banquier  l’exécution  de
          cette ouverture de crédit ?

            Cas N°5 :

          Pour soutenir la construction de son chantier, l’entreprise manque de trésorerie. Elle obtient donc de la
          part de son banquier un découvert. Or, le chef d’entreprise, M. FARID, DG, utilise pourtant ce crédit pour
          assurer le financement de deux autres entreprises ayant des activités très différentes de la première, et
          dans lesquelles il est personnellement engagé.
          Le banquier s’apercevant de ce fait met fin au découvert, sans préavis.
          Quelles sont les actions susceptibles d’être supportées par M. FARID et par le banquier ?











          CIFPB                                        Année de formation 2019-2020                     18/28
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