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ou a risque, des masques de protection et autres equipements de protection
individuelle alors meme que plusieurs etaient hospitalisees.
C’est ainsi que l’ensemble des personnels medicaux ne travaillant pas a
l’hopital, dans les ehpad et ailleurs, les sages femmes, les dentistes, les
orthophonistes, educateurs, etc n’ont pas ete declares prioritaires pour
disposer de protections adequates, tout comme l’ensemble des salarie-e-s
qui sont indispensables a la vie quotidienne, dans les commerces
alimentaires, la poste, le ramassage des ordures, etc ...alors que toutes ces
personnes risquaient leur vie en travaillant.
C’est ainsi que malgre les declarations presidentielles et gouvernementales,
sur les questions materielles des masques et des tests, puis des surblouses,
des materiels pour faire les tests, etc ... rien n’a ete fait pour mettre en
urgence en place, par requisition si besoin, une production adaptee aux
besoins en France. Il est vrai que la desindustrialisation ne facilite pas la
realisation de cet objectif, mais la fabrication de ces produits n’est pas d’une
complexite telle : les multiples initiatives prises dans tout le pays montrent
qu’une telle politique etait accessible. Le gouvernement a choisi de ne pas
quitter son cadre conceptuel selon lequel ce n’est pas a l’Etat de faire, mais
d’agir pour que le marche fasse, tout en continuant a organiser la
competition, en commandant sur le marche mondial pour repondre aux
besoins, avec les difficultes, les augmentations de prix et les difficultes de
livraison qui existent dans une periode de penurie mondiale. Cela conduit a
des aberrations, comme celle de milliers de respirateurs commandes par
l’Etat qui ne sont pas adaptes a la reanimation lourde au moment ou une
initiative citoyenne fabrique des respirateurs pour un cout nettement
inferieur , ou l’explosion des tarifs des masques, le tarif maximal du masque
chirurgical etant 10 fois superieur a ce qu’il etait avant la pandemie .
C’est ainsi que pour commander les masques necessaires, deux structures
vont etre mises en place par le gouvernement, une au ministere de la sante,
qui fait de tres grosses commandes pour les professions designees comme
prioritaires, et une cellule specialisee au ministere des finances qui aide les
entreprises a importer. On trouvera alors une entreprise aeronautique qui
fabrique des appareils qui ne volent pas avoir des masques FFP2 pour ses
ouvriers, comme chez Renault ou Michelin alors qu’il en manque dans les
hopitaux pour les soignant-e-s directement expose-e-s aux malades. Et c’est
comme cela qu’arriveront dans les grandes surfaces des centaines de
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