Page 21 - Bulletin, Vol.81 No.1, May 2022
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A vos stylos-plume !!




               1/ Ce métier est très récent et encore peu connu. Le graphopédagogue propose des
               solutions  aux  problèmes  liés  à  l’écriture  manuscrite :  tenue  de crayon, posture,
               formation des lettres, vitesse d’écriture.

                                                  Source : Véronique Bourfe-Rivière (Coach en nutrition)








                CHIENS DE DETECTION OLFACTIVE DE LA COVID-19


                                                                                  Par Christian DAVID


               Article  rédigé  avec  le  concours  de  Dominique  Grandjean,  Clothilde  Julien,  Capucine
               Gallet, Marc Blondot, Vinciane Roger (EnvA)

               Sous l'égide du Professeur Dominique Grandjean, officiant en France, à l’École
               nationale vétérinaire d’Alfort, une équipe dénommée « Nosaïs-Covid19", est parvenue à
               finaliser un protocole de détection Covid prometteur. Plusieurs pays s'intéressent de
               près à cette expertise.

               Les premiers essais de dépistage de la Covid par des chiens reniflant des prélèvements
               de sueur axillaire se sont déroulés à l’EnvA (Ecole national vétérinaire d'Alfort), fin avril
               2020 et ont conduit à des résultats significatifs.

               Depuis début mars 2020, la petite équipe du programme Nosaïs de l’EnvA a tenu bon
               dans  son  objectif  de  tester  l’acuité  olfactive  du  chien  dans  sa  possible  capacité  à
               détecter la COVID-19.


               L’odorat  du  chien  possède  200  à  250  millions  de  cellules  olfactives  (5  millions  pour
               l'homme).  Cette  faculté  hors  du  commun,  permet  la  détection  d’explosifs,  de
               stupéfiants,  de  billets  de  banque,  de  personnes  ensevelies  ou  égarées…  Elle  est
               utilisée  également  pour  le  dépistage  précoce  de  cancers  ou  l’alerte  de  crises  pour
               diabétiques et épileptiques. En Afrique le chien (mais aussi le rat) est utilisé en routine
               pour  le  diagnostic  de  tuberculose  (sur  expectorants)  ou  de  malaria  (sur  chaussettes
               portées 24 heures), maladies infectieuses ou parasitaires.

               Ne disposant d’aucune base de référence en la matière, L'équipe s'est demandé si la
               COVID-19  laissait  une  signature  olfactive  spécifique  détectable.  En  effet,  les
               présomptions  étaient  fortes  qu’un  virus  tel  que  le  SARS-CoV-2  puisse  générer  des
               composés organiques volatils. Il s'agissait donc de le démontrer.





               AAFI-AFICS BULLETIN, Vol. 81 No.1, 2022-05                                                19
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