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N° 62
Juin 2020 Sur les traces de Nestor Burma
Peugeot 504 Coupé, modèle de 1974 à 1979
Si cela bénéficie au porte-monnaie du conducteur lors du passage à la pompe, revers de la
médaille, son prix de vente s’en trouve à nouveau augmenter. Pour faire l’acquisition de la
nouvelle 504 Coupé V6, il lui faut désormais signer un chèque de 61500 F, 50 % de plus
que le prix du premier Coupé V6.
Avec un tel tarif, aussi élitiste que le caractère du modèle, une consommation qui, si elle
se révèle plus sobre qu’auparavant, n’affiche pas pour autant la sobriété d’un dromadaire
(sans compter que la crise pétrolière continue à faire sentir ses effets.
Inutile de dire que les acheteurs ne se bousculent pas chez les concessionnaires pour
passer commande. Beaucoup choisiront de se rabattre sur la version à quatre cylindres.
Les changements et progrès techniques ne bénéficient – malheureusement – qu’au Coupé,
car le Cabriolet V6 disparaît, au même moment. Même si ce dernier est la moins produite
de la famille des « 504 CC », de nombreux amateurs d’exclusivité et de performances
regrettent cette suppression, tant la « noblesse » d’une motorisation à 6 cylindres
s’accorde bien avec la vocation « élitiste » de la carrosserie Cabriolet.
Dans le même temps, beaucoup n’ont pas manqué de souligner et de reprocher à Peugeot
que le caractère du V6 PRV, tant en ce qui concerne la sonorité que l’agrément à la
conduite, rappelle plus le caractère « rugueux » et « brut de décoffrage » des moteurs
américains que le « velouté » des V6 italiens comme celui des Alfa Romeo.
En France, la transmission automatique, elle, n’est à présent plus disponible que sur le
Coupé 2 litres.
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