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                     Odile Goerg est professeure émérite d'histoire de l'Afrique contemporaine à
             l'Université Paris Cité. Ses recherches portent sur l'histoire économique, culturelle et
             sociale du cinéma africain dans les contextes coloniaux et postcoloniaux.
             O. Goerg a publié Un cinéma ambulant en Afrique. Jean-Paul SIVADIER, entre-
             preneur dans les années 1950, L’Harmattan, 2020 ; Tropical Dream Palaces.
             Cinema in Colonial West Africa, Londres, Hurst-OUP, 2019 ;  Fantômas sous les
             tropiques. Aller au cinéma en Afrique coloniale, éd. Vendémiaire, 2015.

             Notes
             1  Cette contribution est la version française inédite modifiée du chapitre 6 publié dans Tropical Dream
             Palaces Cinema in Colonial West Africa, Londres, Hurst-OUP, 2019, version révisée du chapitre « Les
             colonisés bousculent la censure », publié dans Fantômas sous les tropiques. Aller au cinéma en Afrique
             coloniale, Paris, Vendémiaire, 2015.
             2  Archives Nationales du Sénégal (ANS) 21G 193, SECRET, lettre de Gustave Borgnis Desbordes au
             Haut-Commissaire, 29 novembre 1949 ; objet : « Propagande néfaste par le cinéma ».
             3  Idem.
             4  ANS 21G 193, lettre du 9 mai 1958 au président de la commission fédérale de Censure.
             5  Tierno Monénembo, romancier guinéen, “Western à l’Africaine,” entretien avec Taina Tervonen, Afri-
             cultures n° 9, 1998.
             6  Entretien avec Moussa Kemoko Diakité, né en 1940, cinéaste, Conakry, 2005.
             7   Gareth McFeely, « ‘Gone are the days’: A Social and Business History of Cinemagoing in Gold
             Coast/Ghana, 1910–1982 », thèse, Université de Boston, 2015, p. 13, p. 284, p. 295.
             8  Guido Convents, Images et démocratie. Les Congolais face au cinéma et à l’audiovisuel. Une histoire
             politico-culturelle du Congo des Belges jusqu’à la république démocratique du Congo (1896 2006),
             Kessel-Lo, Afrika Filmfestival, 2006.
             9  ANS 21G 192, Dakar, 7 mars 1956.
                                                                       ère
             10  Georges Balandier, Sociologie des Brazzavilles noires, Paris, Presses de la FNSP, 1985 [1 éd° 1955],
             p. 256.
             11  Entretien avec Diakité cité, Conakry, 2005.
             12  Entretien avec Pathé Diagne, Paris, 2006.
             13  Jean Rouch Moi, un Noir (film, 1959); parmi de nombreuses études, voir Jean-Paul Colleyn (éd.),
             Jean Rouch, cinéma et anthropologie, Paris, INA, 2009.
             14  La stigmatisation des westerns débute aux États-Unis et se retrouve en Afrique.
             Voir Emmanuel Akyeampong et Charles Ambler, « Leisure in African History; an Introduction », The
             International Journal of African Historical Studies vol. 35, n° 1, 2002, p. 1-16 ; Charles Ambler, « Cow-
             boy Modern: African Audiences, Hollywood Films, and Visions of the West », in Going to the Movies:
             Hollywood and the Social Experience of the Cinema, Richard Maltby, Melvyn Stokes et Robert C. Allen
             (éd.), Exeter, Exeter University Press, 2007, p. 348–363 ; James Burns, « John Wayne on the Zambezi:
             Cinema, Empire, and the American Western in British Central Africa », in The International Journal of
             African Historical Studies, vol. 35, n° 1, 2002, p. 103 ; James E. Genova, Colonial Ambivalence, Cul-
             tural Authenticity, and the Limitations of Mimicry in French-Ruled West Africa, 1914–1956, New York,
             Peter Lang, 2004.
             15  Burns, « John Wayne », 2002 ; Convents, Images et démocratie, 2006, p. 16 ; Ch. Didier Gondola,
             Tropical Cowboys: Westerns, Violence, and Masculinity in Kinshasa, Bloomington, Indiana University
             Press, 2016 ; Ch. Didier Gondola, « Le culte du cowboy et les figures du masculin à Kinshasa dans les
             années 1950 », Cahier d’Études Africaines (CEA), n° 209-210, 2013, p. 173-199.
             16  Marissa Moorman, « Of Westerns, Women, and War: Re-Situating Angolan Cinema and the Nation »,
             Research in African Literatures, vol. 32, n° 3, 2001, p. 103–122 ; Odile Goerg, « Des cowboys dans la
             savane. Cinéma et hybridation culturelle en contexte colonial », Afrika Zamani n°20 & 21, 2012-2013,
             p. 69-94.
             17  McFeely, « Gone are the days », 2015, p. 296.
             18  Entretien avec Amady Ly Dieng, Dakar 2005.
             19   Laura Fair, « Hollywood Hegemony? Hardly: Audience Preferences in Zanzibar, 1950s–1970s »,
             ZIFF Journal vol. 1, n° 1, 2004, p. 52-58 ; Laura Fair, Reel Pleasures: Cinema Audiences and Entre-
             preneurs in Twentieth-Century Urban Tanzania, Athens, Ohio University Press, 2018 ; Brigitte Rein-
             wald, « Tonight at the Empire: Cinema and Urbanity in Zanzibar, 1920s to 1960s », Afrique & Histoire
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