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On glisse les corps dans les fosses, la terre retombe, le bruit

               sourd des lourdes pelles rythme l’action.
               Un par un, chacun jette, une poignée de terre comme si le

               geste peut ménager la consolation.

               Des chants s’élèvent d’abord presque en silence.

               Puis repris par quelques voix, un vieux cantique de route, un

               chant pour les morts entendu sur les chemins de Jérusalem et
               de tripoli.

               Eloïse, recroquevillée a trouvé la force de joindre les mains, a

               sa prière, certain s’approchèrent, touchèrent la pierre fraiche,

               firent le signe de croix.

































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