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                                             L’apparition



                              Des troupes Toulousaines



               La troupe comtale déferle dans la vallée.
               Raymond Ferrand capitaine des gardes de Toulouse, mène

               l’avant garde avec cent vingt cavaliers, bannières au vent et

               cuirasses étincelantes.

               Leurs cris résonnent, dans le matin.

                      « Toulouse, Nogarède. »

               Les mercenaires, pris de panique s’éparpillèrent dans la plaine.

               La cavalerie les écrase contre les haies, tandis que les

               défenseurs ouvrent les portes, se ruent dehors.


               Louis, Guillaume, Romain mènent la charge, Le choc fut bref

               et terrible, en moins d’une heure la horde de brigands et de

               mercenaires se disloqua.

               Les survivants jettent leurs armes, les tambours se taisent, le

               silence enfin retombé sur la vallée.

               Au petit matin, le soleil, éclaire un spectacle de désolation et

               de gloire, des murailles fendues, des visages couverts de suies,

               des corps étendus et au centre la bannière de Toulouse planté a
               côté de celle de Nogarede.

               Pierre-Raymond descend de la tour. Serre Raymond dans ses                                        RENA - Les Compagnons Forgerons

               bras

                      -tu es arrivé juste à temps.

                      -La Comtesse Elvire vous Salut, sire de Nogarède.




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