Page 106 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE BIS
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Dès mon retour à Paris, je me précipitais au commissariat de

              police du quartier, pleine d’espoir de retrouver l’auteur de cette

              ignominie, Ma plainte ne fut pas acceptée pour cet acte odieux et au
              lieu de trouver de l’empathie et un certain réconfort, j’étais devenue

              la risée de tout un commissariat, car les mentalités étaient différentes

              à cette époque :



                    « Quand une fille se faisait violer c’est qu’elle l’avait bien
              chercher ou provoquer !!! »



                   Je m’en tirais avec une belle crise d’appendicite et rassurée

              d’avoir à cette époque, un entourage majoritaire d’amis gay.




































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