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NOUVELLE VIE PARISIENNE






                     Depuis cette installation récente à Paris, je commençais
              timidement à découvrir la capitale, et après cette horrible

              mésaventure que j’avais subie, je tentais de passer à autre chose.


                      Le quartier du boulevard Malesherbes, proche de la Madeleine
              était un vrai régal, j'adorais me rendre aux Trois Quartiers, ce grand

              magasin remplacé par un centre commercial, puis il y aura l’arrivée
              de Ikéa Paris.


                     Paradoxalement, l'étude de Maître Couturier était tellement
              sinistre, que chaque matin, j’avais l’impression de pénétrer dans un

              funérarium. Quant aux clercs de notaire, leur vue me donnait la
              nausée, de vrais croquemorts, tant sur le plan vestimentaire que dans
              leur lugubre et condescendante attitude devant cette nouvelle recrue

              que j’étais. J'avais réellement envie de faire demi-tour ! Mais, le fait
              d'avoir patienté et tout organisé avec l’objectif de m'installer à Paris,
              valait la peine de résister. Heureusement pour moi, la personne qui

              devait m'initier à ce nouveau job, avant son départ en retraite, était
              bien différente de toute l’équipe, sympathique et ouverte d'esprit.
              C'est elle qui allait donner goût à mon quotidien parisien dans la

              journée, mais me serait également de bons conseils pour me fournir
              quelques adresses utiles.


                     Comme je souhaitais garder une certaine indépendance, j’avais
              loué une chambre de bonne, rue de Siam, à côté de la rue de la Pompe

              dans le 16è arrondissement, quartier chic mais sans âme. Finalement
              cette chambre était la plupart du temps inoccupée puisque je passais

              la majeure partie de mes soirées ou week-end chez mes deux amis
              Larry et Stéphane, au studio de la rue de Sévigné, lorsqu'ils étaient à
              Paris et parfois même pendant leur absence professionnelle.







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