Page 195 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE BIS
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La mission pratiquement accomplie, il ne me restait plus qu'à
penser au retour direction Avenue Montaigne, où l'attaché de presse
m’attendait avec impatience, les malles grandes ouvertes, pour
ranger certaines chaussures pour un départ imminent via Los-
Angeles.
De retour à l'aéroport de Linate, il fallait remplir quelques
formalités de douanes, et je me retrouvais dans un bureau devant un
douanier plus entreprenant que professionnel, ce qui me fit perdre
du temps, j'avais beau exprimer ma colère en italien, ce douanier ne
changeait en rien son attitude qui me fit rater le vol sur lequel je
devais embarquer. Je le maudissais !
Il fallait donc annoncer cette nouvelle inattendue à Paris. Je
téléphonais donc à l’attaché de presse pour signaler mon retour
retardé suite au comportement fâcheux du douanier, mais le pire
restait à venir …
En effet, j'allais bientôt apprendre ce que signifiait le mot italien
« Chopero », que je ne suis pas prête d’oublier, puisque mon aller-
retour Paris-Milan prévu dans la journée allait bientôt se transformer
en une aventure rocambolesque.
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