Page 219 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
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Il y eut un moment d’hésitation de ma part, qu’elle prit probablement pour
              de l’intimidation, mais devant son insistance et face aux autres personnes
              impatientes de ma réponse, je lui expliquais que j’étais bourrée de défauts et

              particulièrement têtue et impulsive que l’on pouvait interpréter comme des
              qualités, telles de la ténacité et de la réactivité qui en outre primaient sur tous
              les défauts. J’avais finalement réussi à la conquérir.

                    Le mois suivant j’entrais en fonction dans cet hôtel particulier en qualité
              de responsable de studio pour collaborer et seconder la créatrice dans de
              multiples tâches. Il me semblait avoir retrouvé tous mes repères. J’avais
              annoncé cette bonne nouvelle à M. Guy Douvier, auquel j’avais rendu visite,
              mon mentor chez Guy Laroche. Il avait souri en m’expliquant avec humour que
              « j’allais me rouler dans la soie et la mousseline », ce n’était pas faux d’ailleurs.
              Néanmoins, je n’imaginais pas encore dans quelle aventure je m’étais
              embarquée, pour devenir un élément indispensable dans cette nouvelle
              collaboration professionnelle qui allait totalement empiéter sur ma vie
              familiale et ma santé, avec cette passion dévorante et cette trop grande
              conscience professionnelle qui eurent raison de ma volonté.

































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