Page 223 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
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Au milieu de cette chambre, étaient assemblées quatre tables de bridge
              qui faisaient office de bureaux. En face de moi se trouvait un piano sur lequel
              trônait une paire de vases en bronze, j’appris bien plus tard qu’il s’agissait
              d’urnes funéraires de parents de la famille. Probablement les cendres des

              personnes qui figuraient sur les tableaux accrochés juste au-dessus du piano.
              À ma droite, se trouvait le lit Directoire de Feu le Monsieur le Comte. Ce lit fera
              d’ailleurs l’objet d’un esclandre mémorable par la suite, qui m’amusa
              énormément. À gauche se trouvait un secrétaire également de style Directoire
              fermé à clé. Ce décor j’allais finalement très vite m’y habituer.

                        Une salle de bains, avec grands placards et toilettes était située dans une
              pièce attenante, ce qui apportait un certain confort. Par la suite on y avait
              installé une grande photocopieuse, mais également une cafetière pour résister
              aux nombreuses heures supplémentaires, les placards faisant office de garde-
              manger.

                        J’allais démarrer ce nouveau job, seule, puisque je prenais le relais de tout
              ce que la fille de la Vicomtesse avait déjà entrepris, et qui ne devait à mon avis,
              probablement ne pas être dans ses cordes. J’allais y mettre bon ordre.

























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