Page 228 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
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Nombre de fois où faute d’avoir trouvé le temps de déjeuner, la Vicomtesse
              m’envoyait aux cuisines pour demander à Maxime d’avoir la gentillesse de me
              préparer un petit sandwich. Il refusait alors la préparation d’un tel aliment
              pour m’offrir sur un plateau d’argent un royal et somptueux déjeuner
              agrémenté d’une bouteille de vin millésimé, le tout en sa compagnie et dans
              une ambiance conviviale. La Vicomtesse me demandait chaque fois, si Massimo

              avait eu la gentillesse de me préparer le fameux sandwich qui n’était pas dans
              ses attributions professionnelles, et je lui répondais par l’affirmative.

                       Parfois lorsque certains de ses convives s’étaient désistés en dernières
              minutes, lors d’une réception à son domicile, elle nous proposait le lendemain
              de terminer le surplus, qui se résumait souvent par quelques mets inattendus
              comme le foie gras aux fruits ou autres mets raffinés, mais cela impliquait de
              sacrifier notre heure de déjeuner tant attendue. Je me contentais alors pour ne
              pas la froisser, d’accepter un yaourt et un café au retour du déjeuner.

                   Les horaires irréguliers et heures supplémentaires affluaient, mais cette
              ambiance originale contribuait à nous le faire oublier, ou passer outre.



































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