Page 144 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France                                                                                     L'irrésistible ascension de la cocaïne



                 le  parachlorophényl  GABA (Liorésal , Baclofen ), stimulant
                                                       ®
                                                                   ®
                 des récepteurs du type GABA  ou encore par le γ vinyl GABA
                                              B
                 (Vigabatrin ), qui inhibe irréversiblement la GABA-transaminase,
                           ®
                 l’enzyme d’inactivation du GABA (acide gamma aminobutyrique).
                 En s’opposant à la dégradation du GABA, il accroît la stimulation
                 de ses récepteurs ; tant ceux du type A que ceux du type B. La
                 tiagabine (Gabitril ), qui inhibe le transporteur neuronal du GABA,
                                  ®
                 accroît sa concentration synaptique et, partant, la stimulation de
                 ses récepteurs.
                   Une autre approche consiste à s’opposer à un contradicteur du
                 GABA,  l’acide  glutamique  (ou  glutamate),  afin  d’amplifier  ses
                 effets. C’est ainsi qu’agirait le topiramate (Epitomax ).
                                                                   ®
                   Il a été récemment décrit (G. Rebec, université de l’Indiana),
                 qu’un antibiotique, la ceftriaxone , administré à la souris pendant la
                                                ®
                 période de sevrage de cocaïne, supprime sa recherche ultérieure de
                 cocaïne. L’antibiotique augmenterait l’efficacité d’un transporteur
                 du glutamate, le GLT , dans le noyau accumbens.
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                   La N-acétyl cystéine (Mucomyst , Exomuc ), surtout connue
                                                   ®
                                                              ®
                 comme  fluidifiant  des  sécrétions  bronchiques,  pourrait  agir  en
                 modifiant un système d’échange cystéine-glutamate, réduisant la
                 transmission glutamatergique, par la régulation de l’activité d’un
                 récepteur (présynaptique, métabotropique) du glutamate.
                   La  transmission sérotonergique  a également  été  visée,  en
                 bloquant ses récepteurs 5HT  par les sétrons (tel l’ondansétron -
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                 Zophren ), développés pour leurs effets antiémétiques.
                         ®
                   Ajoutons à cette liste, d’une façon éparse :
                   - le propranolol (Avlocardyl ) ; comme bêta-bloquant il atténue
                                              ®
                     certains effets résultant de l’intensification des transmissions
                     noradrénergiques ;

                   - l’isoliquirifigénine, une chalcone de la réglisse, aurait montré
                     quelques effets dans ce domaine.

                   Ne faisons pas l’impasse sur des essais de traitements non phar-
                 macologiques de l’addiction à la cocaïne par l’immunothérapie.
                 D’assez longue date sont essayés des vaccins anticocaïne, pour
                 susciter la formation d’anticorps spécifiques qui s’associent à la
                 cocaïne quand elle apparaît dans le plasma ; les complexes que


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