Page 313 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France Comment ralentir la chute
Ils portent une énorme responsabilité dans le désastre sanitaire,
social et sociétal des toxicomanies en France. La liberté de la presse
s’est muée, disions-nous, en une dictature de ses journalistes.
Un certain nombre d’entre eux sont consommateurs de drogues.
Certains mêmes se croient investis de la mission impérieuse de
déconstruire notre société. Quant à en édifier une autre, leurs
projets, aussi disparates que flous, doivent être tellement effrayants
qu’ils se gardent de les présenter. Ne pouvant nous faire gober le
saucisson d’un seul trait, ils le servent en rondelles successives.
Leur stratégie mortifère sur la drogue, nous met en état de légitime
défense. Nous devons révéler/dénoncer leurs responsabilités
dans les dégâts importants qu’ils ont déjà causés, pour mettre
fin à leur pouvoir de nuisance. Leurs écrits, chaque fois qu’ils
sont faux, équivoques ou complaisants, doivent être dénoncés. Il
faut « les marquer à la culotte » ; leur demander des comptes ;
ne plus les laisser tranquilles. Il faut leur apprendre l’éthique de
leur profession, ou la leur rappeler dès qu’ils s’en affranchissent.
Nous devons mettre au jour les procédés dont ils usent pour
« casser » ceux qui contredisent leur opinion et les efforts qu’ils
font pour hisser sur un piédestal ceux qui la partagent. Il ne s’agit
pas de restreindre la liberté de la presse mais, dans le domaine des
toxicomanies, de mettre fin à sa dictature. Dans une démocratie
qui accorde à chaque citoyen - une voix ; il est primordial que
chacun(e) dispose d’informations honnêtes et pluralistes. On ne
peut plus tolérer que soit masquée l’importance de certains fléaux.
Quand ils ne peuvent plus être cachés, on ne peut se contenter
de leurs explications fallacieuses. Il est encore plus insupportable
d’accréditer la thèse de leur irréversibilité.
Un État qui se déclare impuissant à traiter des problèmes
fondamentaux de la société n’est plus digne de ce nom. Est tenu
pour impossible et irréversible ce que l’on ne veut pas changer.
Ce que la somme des erreurs accumulées a produit de miasmes,
la suppression de ces erreurs peut les éradiquer. La Suède,
jusqu’aux années 1970, a géré les drogues d’une façon très laxiste,
jusqu’à ce qu’elle en mesure les graves conséquences. Elle a
fait alors un remarquable aggiornamento. Elle s’est dotée d’une
législation rigoureuse, qu’elle a expliquée, justifiée et appliquée
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