Page 314 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France Comment ralentir la chute
sans faiblesse. Elle l’a associée à une pédagogie dispensée
depuis la prime enfance jusqu’à la fin de l’adolescence (de la
maternelle jusqu’à l’université). « Où il y a une volonté il y a
un chemin ». Ce volontarisme permet désormais à la Suède de
s’enorgueillir d’une proportion de toxicomanes dix fois moindre
que la moyenne européenne. Par contre, en France, où règne
l’indifférence, l’ignorance et, pire, la complaisance, on aboutit au
« désastre des toxicomanies ». Presque à l’unisson, nos médias
ont mis leur pouvoir de nuisance au service de la progression des
toxicomanies. Ils ont oublié d’informer : sur les multiples méfaits
physiques et psychiques des drogues ; sur l’ascension importante
de leur consommation ; sur le rajeunissement des premiers usages.
Ils n’ont relayé que des propos banalisants, rassurants, lénifiants ;
ceux des militants au service de la légalisation des drogues, en
commençant par celle du cannabis. Ils ont largement ouvert leurs
canaux à des addictologues gauchistes, dont certains, soucieux de
capter la lumière, s’offrent en prime de la publicité pour capter,
dans leurs structures privées et coûteuses, une patientèle d’addicts
fortunés ; séduits par leur style « bobo » (bourgeois-bohème),
sensibles à leur détachement affiché, à leur complaisance garantie
et à une empathie confinant à une véritable collusion.
Tout se fonde et beaucoup se bâtit durant la jeunesse. En sont
convaincus ceux qui mitonnent un cocktail visant à déclencher
l’implosion de notre société et la destruction de notre civilisation.
Ils voudraient : nous culpabiliser de faire corps avec elle ; détruire
nos personnages emblématiques ; déifier certains sports et sportifs ;
promouvoir une acculturation ; faire éclater la structure familiale ;
libérer les mœurs, avec une sexualité débridée. Avec eux un
Homme ça ne s’empêche plus/pas.
Dans la compétition des nations, une condition majeure pour
figurer parmi les échappés, ou du moins être en tête de peloton,
résidera dans l’aptitude à se prémunir de l’abêtissement et de
l’anesthésie opérés par les drogues. Dans ce criterium, c’est assez
mal parti pour les français ; pourtant ne désespérons pas. Dans
le passé notre pays a su trouver dans la violence de sa chute, la
force de rebonds salvateurs (« La France a perdu une bataille
mais n’a pas perdu la guerre » Charles de Gaulle). La chute
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