Page 323 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France   Identifier les facteurs favorisant l'entrée dans les addictions



                      Le constat d’une consommation  de drogues chez l’élève
                   (« l’apprenant ») doit être effectué le plus précocement possible,
                   pour donner les meilleures chances de réussite au sevrage, en le
                   rendant moins pénible et en prévenant l’accès à d’autres drogues.
                      Le constat, au niveau d’une classe et plus encore d’un éta-
                   blissement, d’une forte prévalence de consommateurs de drogues
                   devrait déclencher la mise en œuvre de mesures convergentes et
                   fortes pour y remédier : information des parents d’élèves de ce
                   constat ; invitation de ces parents à des soirées pour les informer
                   sur les dangers des drogues, pour les armer d’informations en vue
                   des discussions qu’ils auront avec leurs enfants sur ce thème ; pour
                   leur indiquer les conduites à tenir (discussions familiales, argent
                   de poche, sorties, vacances, amis...).
                      Les associations de parents d’élèves seront associées aux
                   actions de prévention. Elles pourraient, mobilisant des parents,
                   organiser  des  surveillances  aux  intercours  et  à  la  sortie  des
                   établissements. Ces vigiles disposeraient d’un numéro d’appel de
                   la police municipale et/ou de la police nationale leur permettant
                   d’informer extemporanément, en toute discrétion, des deals qu’ils
                   constateraient.
                      Le corps  enseignant, proviseurs, censeurs, conseillers
                   d’éducation,  les  infirmières  et  médecins  scolaires,  seraient
                   évidemment mobilisés.
                      Des fouilles inopinées, menées avec discrétion et délicatesse,
                   seraient ciblées sur celles et ceux suspectés de s’adonner aux trafics
                   dans l’établissement  même. À l’heure  de « l’état  d’urgence  »,
                   on s’étonne que cela n’ait pas été mis en place (entrer avec une
                   drogue dans un établissement d’enseignement peut être assimilé à
                   l’introduction d’une arme).
                      Le  monde  du  sport  doit  être  très  mobilisé.  Le  sport  est,  et
                   doit continuer d’être, une thérapie antidrogues. Il se laisse hélas
                   contaminer par celles-ci ; les libations de la « troisième mi-temps »,
                   le  cannabis,  la  cocaïne,  les  amphétamines,  les  morphiniques,
                   y progressent. L’Agence Française de Lutte contre le Dopage
                   (AFLD) et  son laboratoire  de  Chatenay-Malabry  veillent,  mais
                   leurs moyens ne progressent pas à proportion du péril.


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