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L’orthodontie dématérialisée

L’usage de modèles au format numérique présente de nombreux avantages, comme de faci-
liter le transfert des données patient, notamment lors de traitement pluridisciplinaire. Il s’agit
aussi d’un évident gain de place lors du stockage, sur des disques durs, ou en ligne, imposant
d’anticiper les questions de sauvegarde, de sécurité et des obligations RGPD.
Ainsi, la superposition simultanée du scan facial, des modèles dentaires et de l’imagerie
tridimensionnelle offre l’occasion de réaliser un diagnostic de précision, et de prévisualiser
le plan de traitement sur un jumeau virtuel du patient. Celui-ci peut être partagé entre les
praticiens pour intégrer les collaborations de chirurgie orthognatique, implantaire, voire de
prothèse esthétique… Pour l’instant moins usité en orthodontie, mais indispensable pour les
restaurations prothétiques, l’enregistrement électronique des contacts occlusaux et surtout
de la cinématique mandibulaire permettra d’intégrer le facteur musculaire à la réhabilitation
d’une occlusion physiologique [FIG. 1].

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Figure 1 : A : Technologie 4 D Jaw Motion intégrée à l’appareil d’imagerie (Planmeca) pour l’enregistrement
de la dynamique mandibulaire. B : Superposition de la reconstitution de la radiologie et de la photographie 3D
(Carestream).

1.2 Traitement et analyse des données numériques

Une fois l’acquisition de toutes les données dématérialisées, il est important d’extraire l’en-
semble des informations disponibles et nécessaires à l’élaboration d’un plan de traitement
adéquat. Beaucoup de systèmes proposent des suites numériques offrant une grande fluidité
d’analyse et de combinaison des supports, chacun avec des avantages et des inconvénients,
plus ou moins adaptés à l’orthodontie.

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