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CHAPITRE VII L’apport du numérique en orthodontie

Cette superposition permet de quantifier les déplacements dentaires réalisés, de confirmer
ou rejeter un plan de traitement, d’anticiper les complications, de diagnostiquer la nécessité
d’un traitement chirurgical, de valider la nécessité de réduction amélaire proximale ou d’avul-
sions… autrement dit de discuter les objectifs de traitement.
Il ne s’agit pas juste d’un alignement, la quantité de correction dentaire et/ou alvéolaire et/ou
squelettique doit être anticipée.

Analyse de la photographie

La photographie est indispensable pour orienter les déplacements dentaires dans le cadre
facial esthétique, les clichés de face et de profil, ou le scan facial au sourire sont nécessaires
pour évaluer la position et l’exposition des dents dans les trois sens de l’espace. Le set-up
est alors guidé par la correction des points interincisifs par rapport au plan sagittal médian,
de l’inclinaison sagittale des incisives mandibulaires puis maxillaires, et de la position verti-
cale des bords libres des incisives maxillaires par rapport à la ligne du sourire et l’exposition
gingivale. Dans l’idéal, les déplacements du set-up virtuel seraient simulés en temps réel sur
l’écran en superposition avec la radiologie et la photographie tridimensionnelles. La puis-
sance des suites numériques et du matériel informatique devrait rapidement permettre ce
travail sur le patient virtuel, dont la quatrième dimension, c’est-à-dire les mouvements mandi-
bulaires, commence à être intégrée.
Des collaborations entre des applications comme Bellus 3D avec la société 3 Shape ou
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le CS Face Scan de Carestream, sont utilisés pour la simulation dans le sourire essen-
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tiellement des restaurations prothétiques, plutôt dans une optique de communication avec
le patient à bien nuancer, et souvent très approximatif. En ce qui concerne l’orthodontie, le
nouveau ClinCheck « In-Face » d’Align et le SureSmile Digital Lab offrent la visualisation
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en temps réel des modifications du set-up, en deux dimensions dans la photographie de face
au sourire.
Pour résumer, il n’existe pas encore de « gold standard » des méthodes de superposition des
informations issues de toutes les données numériques issues du CBCT et des scanners intra
et extraoraux. Cependant, les combinaisons qui sont déjà commercialisées offrent au prati-
cien de chaque spécialité, une capacité d’analyse et de décision plus précise et confortable
que lors des méthodes conventionnelles. L’efficacité et les avantages cliniques de la person-
nalisation du plan de traitement qui en découle devront être étudiés à long terme [FIG. 4].

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