Page 386 - Traité de chimie thérapeutique 6 Médicaments antitumoraux
P. 386

342               MEDICAMENTS INDUISANT OUSTABILISANT DES COUPURES DE L'ADN

                              13
               Les données de RMN e du phosphate d'étoposide 7 (solvate d'éthanol) sont repor-
             tées dans le tableau 4.
               Le spectre de RMN G 1 p du même composé dans le DMSO-d6 montre un signal carac-
             téristique d'un groupement phosphate à-4,5 ppm.
                 Tableau 4 : Données de RMN 13c (100 MHz) du phosphate d'étoposide 7
                              (solvate d'éthanol) dans le DMSO-d6
                attribution  6ppm  multiplicité  attribution  6ppm  multiplicité
                Me(EtOH)   18,5      p          c7      98,5
                  Me       20,2      p        OCH,O     101,2      s
                  caa      37,2      t          c""     101,5
                  O5a      40,2      t        0?, ce    107,9
                   es      43,0      t          c       109,7
               0Me 3 " ; OMes·  55,8  p         c'      109,9
                CH, (EtOH)  56,0     s      C, C"+ou c 9 a  128,8  q
                                              4
                                                   9
                  es·      65,7      t       c • ou c •  132,2    q
                  es·      67,3      s          c'      136,4      q
                                               2
                   c8      67,6      s        C ou c 3  146,2      q
                                               2
                   c%      71,7      t        C ou C 3  147,7      q
                  ca"      72,7      t         08, c°'  151,2      q
                  c?"      74,3      t          c°      174,5      q
                   c"      80,1
              p : primaire ; s : secondaire ; q : quaternaire ; t : tertiaire.
              3.4.4.  Spectres de masse
              Les spectres de masse par impact électronique (- 70 eV) montrent pour l'étoposide
              comme pour le téniposide un pic de base à m/z 382 qui résulte de la perte de l'hydroxyle
              et de la chaine glucopyranosyle.
                Le fragment correspondant à la perte de la seule chaine glucopyranosyle est peu abon-
              dant (3-5 %) à m/z 400. Le schéma de fragmentation est représenté sur la figure 3.












                                 m/z 400 (3-5 %)        m/z 382 (100 %)
               Figure 3 :  Schéma de fragmentation de l'étoposide 5 etdu ténoposide 6 en spectro-
                       métrie de masse (JE)
   381   382   383   384   385   386   387   388   389   390   391