Page 71 - J'aime autant te hair
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Alors comme ça elle s’appelle Rebecca, une fille de bonne famille il
                      me semble, pourquoi à elle Brandon devrait s’excuser et pas à moi ? La
                      dulcinée au regard cupide, lui croque dans la main.
                             Tous mes amies se tiennent devant nous, lorsque Brandon me traine

                      du bras, jusqu’à dans la rue. Ali et le reste de ses clients viennent coller le
                      nez à la baie vitrée, pour épier. Ils se croient tous invisibles ou bien.
                      Brandon n’aménage pas sa voix, ce qui attire la curiosité des piétons.
                             _ Ne fais pas l’innocente avec moi Helena, ton petit numéro de
                      Sœur Theresa est terminé. Je sais que c’est toi qui as vidé mes poches
                      l’autre jour. Dit-il tout grognant.

                             _ Et qu’est-ce qui se trouvait dans tes poches, pour que j’en vienne
                      à les dévalisé ? Hein dis-moi.
                             _ Ne mélange pas les choses, et ce qui s’y trouvait ne te regarde
                      pas. Je veux les récupérés maintenant.
                             _ Jamais. Nous paraissons tous les deux surpris, après que je

                      déclare autoritaire.
                             _ Quoi ? Répète un peu pour voir ?
                             Brandon fulmine et les rares personnes autour de nous se dissipent.
                      Je n’ai plus peur de lui. Un peu. Non. Bref il ne me fera rien. Pas devant
                      autant de témoins. Enfin je l’espère.
                             _ Je ne vais pas te remettre ces poisons, si tu as envie de te faire
                      tuer libre à toi, mais ne comptes pas sur moi pour te faciliter la tâche.

                      Brandon je ne doute pas que tu sois un garçon intelligent, et donc…
                             _ Arrêtes toi là. Son petit doigt m’interrompt. Ecoutes je sais que tu
                      veux bien faire, mais ce n’est pas ton boulot de chercher à venir en aide
                      aux gens. On ne se connait pas, je suis ton patron, alors j’exige que tu me
                      rendes ce qui m’appartient.

                             Son ton est calme et détaché.
                             _ Je ne suis peut-être pas ta nounou, mais c’est moi ta secrétaire et
                      je refuse de me retrouver à la rue, s’il t’arrive malheur. Brandon tu
                      n’auras pas ces comprimés, comprends-le que c’est pour ton bien.
                             Je regarde derrière moi, cherchant le moindre soutient, mais ceux
                      qui se trouvent le nez coller à la baie vitrée, font semblant de nous ignorer
                      et chacun retourne à ses occupations. Les misérables couards.

                             _ Tu ne me laisses plus vraiment le choix. Brandon ouvre la
                      portière de sa voiture et m’oblige à monter. Vas-y grimpe et allons
                      chercher ses foutus médocs. Il me traine de force cette fois-ci.
                             _ Si tu tiens tant à te suicider, pourquoi tu ne vas pas t’en acheter
                      d’autres ? M’enquis-je violement. Judith me fait un message et je réponds

                      aussitôt.


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