Page 8 - J'aime autant te hair
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envie de briser ce lien pour une histoire qui… Il m’interrompt d’un geste
                      furtif de la main.
                             _ Il s’agit de ton frère si je comprends bien, tu as peur de la réaction
                      de Dan c’est bien cela ? J’aurais dû m’en douter.

                             _ N’est-ce pas un bon ami à toi, crois-tu qu’il serait enchanter de
                      nous voir ensembles, juste après qu’il soit élu député au sein de
                      l’assemblée ? Non, crois-moi ça ne va pas lui plaire.
                             _ Mais je te connais depuis le temps et tu me plais bien Helena. Se
                      plaint-il. Je le supplie d’arrêter.
                             _ Je ne doute pas un seul instant que tu sois un homme intègre et

                      généreux Zach, je ne te mérite pas. Ne souffres pas pour un amour, que je
                      ne saurais te rendre en retour. Maintenant si tu veux bien m’excuser, je
                      dois commencer à travailler, les autres doivent surement se poser des
                      questions.
                             _ Restes encore un peu Helena, s’il te plait ne t’en vas. Il tente de

                      me retenir contre mon gré, en exerçant une forte pression sur mon
                      poignet.
                             _ Nous en reparlerons Zach, je te le promets, mais pas sur mon lieu
                      de travail. Je t’en prie montres toi raisonnable. Ma voix piaille et je me
                      débats de son emprise, il commence à me faire mal.
                             Le visage de Zacharie reste méduser, il fronce ses gros sourcils. Je
                      comprends cependant sa réaction. Ce boulot qui me tient tant à cœur, c’est

                      lui qui me l’a concocté, même si j’ignore par quel enchantement.
                             _ Ok.
                             Il se dégage en pivotant sur le côté, les yeux égarés dans le vague et
                      les mains enfouies dans les poches. J’en éprouve tout de suite de la pitié.
                      La sympathie m’oblige à lui parler.

                             _ Tu ne dis plus rien ? Je viens me frotter à ses épaules.
                             _ Je pense qu’on s’est tout dit là. Il fait deux pas en avant et prend
                      appuie sur la rambarde, soupirant tout l’air de ses poumons.
                             _ Viens de ce pas avec moi. Je veux que tu m’assiste pour mon
                      premier jour. C’est tellement important pour moi de t’avoir à mes côtés.
                      Je tente, mais en vain, d’arracher ses pieds du sol. Zacharie parait hébété.
                             _ Au revoir Helena et bonne chance pour tout à l’heure.

                             Quand il décide enfin de bouger, c’est pour s’éloigner vers la sortie.
                      Je reste de marbre à l’observer pendant un long moment, non sans
                      comprendre ce qui vient de se passer. Zacharie vient de me tourner
                      ostensiblement le dos.
                             Il est déjà midi, quand Stella vient nous annoncer l’arrivée du

                      patron. Tout le monde est pris de sursauts nerveux. Les gens vont


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