Page 155 - Revue LITAR 2019
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et 1 patient était atteint de spondyloarthrite ankylosante (SPA). L’atteinte de l’ASC
a révélé une tuberculose multifocale dans 1 cas, une leucémie aigue dans 1 cas et
un cancer du sein dans 1 cas.
Conclusion :
Notre étude a montré que la scintigraphie osseuse a été contributive au diagnostic
étiologique dans la majorité des cas et qu’elle a permis d’établir un bilan lésionnel
dans certaines pathologies rhumatismales tel que le SAPHO . Le recours à des
examens plus coûteux et plus invasifs a été certes nécessaire mais il a surtout aidé
à confronter les données de la scintigraphie osseuse.
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59 : APPORT DE L’IMAGERIE DANS LE DIAGNOSTIC POSITIF DE
L’ARTHRITE STERNOCLAVICULAIRE
L. Kharrat, R. Dhahri, M. Slouma, H.Hajji, L. Metoui, I. Gharsallah, B. Louzir
Médecine interne, hôpital militaire principal d’instruction de Tunis, Tunis, Tunisie
Introduction :
L’articulation sternoclaviculaire comme toute articulation peut être touchée dans
n’importe quel processus pathologique de l’appareil locomoteur. Elle est observée
dans plusieurs pathologies. Son atteinte est généralement sous-diagnostiquée
malgré qu’elle soit très accessible à l’examen clinique et à l’imagerie. L’objectif de
ce travail était d’étudier les caractéristiques cliniques ainsi que l’apport de
l’imagerie dans le diagnostic positif de l’arthrite sternoclaviculaire.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive entre 2012 et 2018 au sein du service
de médecine interne de l’hôpital militaire principal d’instruction de Tunis, ayant
inclus les patients ayant une atteinte de l’articulation sternoclaviculaire. Pour
chaque patient, nous avons recueilli les paramètres suivants : l’âge, le sexe, le type
d’atteinte sternoclaviculaire, le motif de consultation et les examens
complémentaires demandés ainsi que leurs résultats.
Résultat :
Il s’agissait de 14 patients (6 hommes et 8 femmes). L’âge moyen était de 40± 17,69
ans. La découverte de l’arthrite sternoclaviculaire était suite à l’apparition d’une
tuméfaction articulaire (10 cas) qui a été douloureuse dans 4 cas et indolore dans 6
cas, ou des signes inflammatoires locaux (1 cas) ou fortuitement suite à la réalisation
d’une scintigraphie osseuse (3 cas). Elle était unilatérale dans la moitié des cas et
bilatérale pour le reste. Une scintigraphie était faite dans les 14 cas, elle avait montré
une hyperfixation de l’articulation sternoclaviculaire dans 12 cas. Une radiographie
standard était réalisée dans 11 cas et les anomalies n’étaient notées que dans 3 cas, 66