Page 157 - Revue LITAR 2019
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L’âge moyen était de 51 ,1 ans [17,85]. Le sex ratio F/H était de 5,2. L’échographie
avait un but diagnostique dans 40% des cas (n=42): Il s’agissait d’une suspicion
d’un rhumatisme inflammatoire chronique RIC dans 31% : 32 cas de Polyathrite
rhumatoide (PR), 3 cas arthrite idiopathique juvénile (AIJ), 3 cas de rhumatisme
psoriasique (Pso), 2 cas de PPR et finalement 2 cas de spondyloarthrite (SPA) dans
la forme enthésètique pure. Pour la recherche de tendinopathie ou ténosynovite : il
s’agissait de 4 cas de tendinopathie de l’épaule, 4 cas de ténosynovite de Dequervain
et 2 cas de tendinopathie du tibial postérieure. Moins fréquemment l’échographie a
permis de chercher : des syndromes régionaux douloureux complexes «
Algodystrophie » 2 cas, un syndrome canal carpien 2 cas et un Rhumatisme
microcristallin soit 2 cas de CCA. La pratique de l’échographie servait aussi à
appuyer les décisions thérapeutiques notamment de renforcement ou même de
switch de traitement en les signes d’activité de la maladie : Il s’agissait de
polyarthrite rhumatoïde (PR) dans 33,6% (n= 37), d’AIJ dans 9% (n=10) et Pso
3,6% dans (n=4). Finalement l’échographie a pu guider un geste d’infiltration ou de
ponction dans 9% n=10. Les régions anatomiques les plus explorées étaient : les
mains et poignets généralement combinées 69% (n=76), les épaules 4,5% (n=5), les
coudes 1,8% (n= 2), les chevilles 3,6% (n= 4) les enthèses 2,7% (n=3) et une étude
de toutes les articulations (soit les 28 concernés par la PR) a été pratiqué à 2 reprises.
Conclusion :
L’échographie est un moyen accessible non irradiant. Ses indications en
rhumatologie sont multiples allant du diagnostiques, thérapeutiques et même
pronostiques. Sa place et son indication sont plus que jamais fondées et appuyé.
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