Page 156 - Revue LITAR 2019
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elles  étaient  à  type  d’hyperostose.  Une  échographie  de  l’articulation
                sternoclaviculaire était demandée dans 6 cas, elle avait montré une synovite doppler
                positif (3 cas), une synovite doppler négatif (1cas) et elle était normale dans 2 cas.
                La tomodensitométrie était faite dans 6 cas, elle avait montré une arthrite (2cas),
                une ostéite (1cas), des lésions ostéolytiques (1cas) et elle était normale dans 2 cas.
                L’imagerie par résonance magnétique était réalisée dans 5 cas et elle était anormale
                montrant des signes d’arthrite dans tous les cas. Au final, il existait 2 cas d’arthrite
                sternoclaviculaire positive à la scintigraphie osseuse et négative à l’échographie et
                2 cas d’arthrite sternoclaviculaire positive à la scintigraphie osseuse et négative à la
                tomodensitométrie. Toutes les arthrites sternoclaviculaires positives à l’imagerie
                par résonance magnétique étaient positives à la scintigraphie osseuse.
                Conclusion :
                La  scintigraphie  osseuse  serait  le  gold  standard  dans  le  diagnostic  positif  de
                l’arthrite sternoclaviculaire malgré qu’elle manque de spécificité, d’où l’intérêt de
                la pratiquer de première intension. La tomodensitométrie et au mieux l’imagerie par
                résonance magnétique pourraient être demandées pour mieux visualiser l’atteinte
                sternoclaviculaire et déterminer par la suite son type.


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                60 : L’ÉCHOGRAPHIE EN RHUMATOLOGIE : PLUS NÉCESSAIRE
                QUE JAMAIS.

                Saidane.O, Athimini.S, Ben Tekaya.A, Tekaya.R, Mahmoud.I, Abdelmoula.L

                service de rhumatologie hopital charles nicolle


                Introduction :
                L'utilisation de l'échographie trouve toute son indication et utilité dans la pratique
                quotidienne en rhumatologie. Etant un examen facile, accessible et anodin, elle peut
                prolonger directement l'examen clinique pour une meilleure précision diagnostique
                et  interventionnelle.  Ses  indications  dans  les  pathologies  musculosquelettiques
                faisaient le sujet de nombreuses recherches cliniques. L’objectif de ce travail est de
                décrire les différentes situations de pratique courante ou le recours à l’échographie
                est nécessaire.
                Matériels et méthodes :
                Etude rétrospective descriptive ayant colligé 110 patients suivis dans le service de
                rhumatologie HCN sur une année de juillet 2017-juin 2018. Les paramètres liés aux
                patients, à la maladie rhumatismale ainsi qu’à la réalisation de l’échographie ont été
                relevés.
                Résultat :                                                                                 67
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