Page 240 - Revue LITAR 2019

des signes spécifiques de l’HPAI. L’hypergammaglobulinémie était présente chez
onze patients avec un taux moyen de 20.1 et portant sur deux immunoglobulines :
les IGG et les IGA (7 cas), l’atteinte hématologique était notée chez tous les patients
type : anémie inflammatoire chez les 12 patients et une splénomégalie chez 4 cas
en dehors de tout syndrome d’hypertension portale. L’association avec le syndrome
de SJOGREN était notée chez 10 patients, une sclérodermie chez 3 patientes. Une
biopsie des glandes salivaires classée stade 3 et 4, un anticorps anti SSA + et une
hypergammaglobulinémie portant sur deux immunoglobulines étaient corrélée à
l’association de l’atteinte hépatique auto-immune et polyarthrite rhumatoïde
(p<0.02).
Conclusion :
La découverte d’une cholestase isolée (principalement des taux élevés de
phosphatases alcalines), d’une hypergammaglobulinémie portant sur deux
immunoglobulines, d’un antinucléaire de fluorescence cytoplasmique ou
nucléolaire au cours d’une PR doit mener à une recherche d’HPAI.

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133 : PROTHÈSE TOTALE DU GENOU CHEZ DES PATIENTS
ATTEINTS DE POLYARTHRITE RHUMATOÏDE : DIFFICULTÉS ET
PRONOSTIC
Elmokhtar A., Znagui T., Haddouk L., Rafrafi A., Moalla M., Nouisri L.

Introduction :
Les petites articulations sont les articulations les plus touchées au cours de
l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde (PR) mais toute articulation synoviale y
compris le genou peut être touchée au cours de l’évolution de cette maladie
entraînant des conséquences fonctionnelles assez importantes. La pose d’une
prothèse totale du genou (PTG) est le traitement de choix pour soulager la douleur
et améliorer la fonction chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.
L’objectif de notre travail était d’évaluer le résultat clinique et radiologique des
PTG sur séquelles de PR ainsi que d’établir les principales difficultés et la pronostic
à long terme.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective étalée sur 10 ans entre 2008 et 2017 permettant
de colliger 09patients et 13 genoux ayant eu des PTG pour des séquelles de PR au
sein du service d’orthopédie à hôpital militaire de Tunis. L’évaluation des résultats
au recul était basée sur le calcul du score fonction et douleur IKS genou et sur une
analyse radiologique. Pour l’analyse statistique l’analyse de Kaplan-Meier a été
utilisée pour calculer la survie. Le point final pour la survie était le retrait ou la 151
révision de n’importe quel élément pour quelque raison que ce soit.