Page 235 - Revue LITAR 2019
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128 : PROFIL LIPIDIQUE AU COURS DE LA POLYARTHRITE
                RHUMATOÏDE EN FONCTION DE LA PRÉSENCE DE SYNDROME
                MÉTABOLIQUE OU NON

                Ben Chekaya N.1, Jguirim M.1, Miri S.1, Ben Letaifa M.1, Borgi O.1, Fakhfekh
                R.1, Zrour S.1, Bejia I.1, Touzi M.1, klii R.2, Bergaoui N.1 1Service de
                Rhumatologie CHU Fattouma Bourguiba Monastir (Tunisie) 2Service de
                Medecine Interne CHU Fattouma Bourguiba Monastir (Tunisie)

                1Service de Rhumatologie CHU Fattouma Bourguiba Monastir (Tunisie) 2Service
                de Medecine Interne CHU Fattouma Bourguiba Monastir (Tunisie)


                Introduction :
                L’association  entre  un  métabolisme  glucidique  perturbé,  un  surpoids  ou  une
                distribution  abdominale  des  graisses,  une  dyslipidémie  et  une  hypertension  a
                conduit au concept de syndrome métabolique(SM). La prévalence de ce syndrome
                au cours de la polyarthrite rhumatoïde(PR) semble être élevée. Le but de notre étude
                était de décrire le profil lipidique au cours de la PR en fonction de la présence de
                syndrome métabolique ou non.
                Matériels et méthodes :
                Il s’agît d’une étude transversale qui porte sur les patients atteints de PR, colligés
                au service de rhumatologie du CHU Fattouma Bourguiba de Monastir. Cette étude
                s’est étalée sur une période de 6 mois entre 1 février 2015 et 31 juillet 2015. Le
                syndrome métabolique était calculé selon la définition NCEP/ATP III 2005, IDF
                2005 et AACE 2003.
                Résultat :
                Dans la population étudiée, une large prédominance féminine a été notée, dont 53
                patients étaient de sexe féminin soit 88,3 % et 7 patients étaient de sexe masculin
                soit 11,7 % avec un sexe ratio=0,13. L’âge moyen de nos patients était de 55,4 ±
                1,54 ans avec des extrêmes allant de 26 à 77 ans. 27 patients (soit 45%) avaient un
                SM  selon  la  définition  NCEP/ATP  III  2005,  28  patients  (soit  46,7%)  selon  la
                définition IDF 2005 et 26 patients (soit 43,3%) selon la définition AACE 2003.
                Dans la population de PR étudiée, 18 patients (soit 28,6%) ayant une valeur de CT
                ≥200 mg/l avaient un SM contre 9 patients (soit 14,3%) ayant une valeur de CT<200
                mg/l . Le syndrome métabolique était associé de façon significative à une valeur de
                CT  ≥200  mg/l  (p<0,001).  Le  syndrome  métabolique  était  associé  de  façon
                significative à une valeur basse d'HDLc : 24 patients (soit 38,1%) ayant une valeur
                d'HDLc ≤40mg/l avaient un syndrome métabolique contre 3 patients (soit 48%)
                ayant  HDLc  >  40mg/l  (p<0,001).  De  même  pour  les  triglycérides,  une  valeur
                ≥150mg/l était significativement associée à la présence du SM. Ainsi, 23 patients
                (soit 36,5%) ayant des TG ≥150mg/l avaient un SM contre 4 patients (soit 6,3%)             146
                ayant des TG<150mg/l (p<0,001).
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