Page 297 - Revue LITAR 2019
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Conclusion :
                La majorité de nos patients avaient de fortes croyances en les anti TNF alpha, et peu
                de préoccupations quant à leurs effets indésirables au long cours. De plus la majorité
                de nos patients avaient une bonne observance thérapeutique. Nous n’avons pas pu
                démontrer un lien statistiquement significatif entre les peurs et les croyances et
                l’observance thérapeutique. D’autres études à plus large effectif sont nécessaires.
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                186 : LES COMORBIDITÉS AU COURS DE LA SPONDYLOARTHRITE

                N.Siar ¹, N. Akasbi ¹, El kinany K ², G.Hilal¹, T. Harzy ¹ 1- Service de
                rhumatologie, CHU Hassan II, Fes, Maroc 2- Département d’épidémiologie,
                université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Faculté de médecine et de Pharmacie


                Introduction :
                Les  comorbidités  sont  des  affections  associées  à  la  spondyloarthrite  (SpA).  Le
                mécanisme de cette association peut être lié à la SpA elle-même, aux effets des
                différents  traitements  utilisés,  ou  l’apanage  de  la  simple  coïncidence.  Ces
                comorbidités sont responsables d’une invalidité et d’une mortalité surajoutée. Le
                but de ce travail est de déterminer la prévalence et le type des comorbidités chez les
                patients atteints de SpA ainsi que d’identifier les facteurs associés à leur présence.
                Matériels et méthodes :
                Étude transversale réalisée entre Janvier 2012 et Mars 2019 chez les patients atteints
                de  SpA  répondant  aux  critères  ASAS.  Nous  avons  comparé  deux  groupes  de
                patients : un groupe spondyloarthrite avec  comorbidités et un deuxième groupe
                spondyloarthrite sans comorbidités.
                Résultat :
                344 patients inclus, dont 185 femmes (53.8 %) et 159 hommes (46.2 %). L’âge
                moyen était de 41,99 ± 13,65 ans [16-81], la durée moyenne d’évolution de la
                maladie était de 7,97 ± 6,62 ans. Le BASDI moyen était de 4 ± 1,55 et le BASFI
                moyen de 4,05 ± 2,05. 14.8 % des patients sont traités par corticothérapie, 22 % par
                sulfasalazine, 19.5 % par méthotrexate et 20,3 % étaient sous biothérapie. 62.8 %
                des patients n’avaient aucune comorbidité tandis que 37,2 % ont entre une et cinq
                comorbidités. La plus fréquente est l’HTA 17,4% suivie par le diabète 13,1%, les
                dyslipidémies 12.2 %, l’ostéoporose 6.4%, les maladies cardio vasculaires 6.1%,
                pathologies digestives 2 % et néoplasiques dans 0.3 %. En analyse bivariée, les
                patients ayant les comorbidités étaient plus souvent des femmes (72.3% vs 27.7%),
                l’âge de début était plus jeune (71.6% vs 28.4 %), avaient plus de retentissement
                fonctionnel BASFI (3.8 vs 4.3) avec une utilisation plus fréquente de SLZ 50.6 %
                vs 49.4 % et une durée d’évolution de la maladie plus longue. par contre aucune
                association significative n’a été trouvé avec l’activité, les manifestations cliniques,    208
                la  prévalence  de  manifestations  extra  articulaires  L’analyse  par  régression
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